ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours
e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
01: 25 Janvier, 2011.
Édition
07: 21 Novembre, 2011.
Édition
08 : 29 Mai, 2012.
Valeur attribuée : 05 points sur
18
Travail prévu : 125 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 : Les aspects
économiques.
[Valeur 03 points
sur 18]
[Travail prévu : 85 heures sur 504]
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 :
Les aspects économiques.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
04. Les activités CDM à petite échelle.
05. Les programmes d’activités (PoA).
10. Graphiques et conclusions.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
SECTION 02. INTRODUCTION. Convention
Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)
Pour une analyse critique générale
voir : Kill,
J. et al, Trading Carbon : How it Works
and Why it is Controversial, FERN, www.fern.org, Moreton in Marsh et Bruxelles, Août, 2010. ISBN
978-1-907707-10-4.
01.
Introduction.
Une unité CER «certificat de réduction d’émissions
CO2 » représente une tonne de dioxyde de carbone (CO2-e)
séquestrée ou éliminée, selon le potentiel de réchauffement global de la planète
comme défini par 2/CP.3. aux termes du Protocole de Kyoto.
Les CERs sont émis aux
participants de projets aux termes du Mécanisme pour un Développement Propre
(CDM) sur la base de l’Article 12 du Protocole de Kyoto et les modalités et
procédures décidés au cours de la réunion
3/CMP.1, Annex, paragraph
1(b). La valeur des unités
CER est sujette à des variations abruptes de temps à temps. Le prix au
14th Novembre 2009 fut €
14 environ par tonne.
La source principale d’informations sur le Mécanisme pour un
Développement Propre (CDM) est le site web CDM de la
Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). La
consultation du site web de
La plupart des DOEs est basée dans les pays industrialisés. Il y en a, toutefois dans
quelques pays “émergeants” aussi. Les Entités Opérationnelles Désignées (DOE)
jouent un rôle de filtre intermédiaire entre ceux qui proposent un projet
CDM et le Conseil Exécutif (EB) du système CDM qui l’approuve. Elles font une
évaluation préliminaire des applications proposées et sont responsables pour
des inspections périodiques et des activités de certification à garantie de la
conformité des projets aux conditions du système CDM. La plupart des DOEs sont
des grandes institutions internationales dont les actions peuvent compliquer ou
faciliter les procédures. Les responsables des projets CDM restent dépendants
des décisions des DOEs. Au cas où l’organe d’émission (au cas des projets CDM,
le Conseil Exécutif (EB)) fasse une décision retenue
«négative » relative à l’enregistrement d’un projet ou à l’émission
de certificats, ceux qui font les applications sont actuellement dépourvus de remède.
En Décembre 2010 il n’y avait toujours pas d’organe d’appel pour juger les
disputes relatifs aux décisions du Conseil Exécutif du CDM ou celles des DOEs.
Une discussion préliminaire touchant ce problème s’est tenue au cours de la
réunion de
Cliquer
ici pour voir un diagramme des structures de
base du CDM structures, avec des explications. Le Conseil Exécutif
du CDM a 20 membres. 10 des membres sont nommés par les participants au
Protocole de Kyoto, 1 membre est nommé par chacun des 5 groupements
régionaux des Nations Unies, 2 en sont nommés par les pays (industrialisés)
dont à l’annexe 1 au Protocole, 2 en sont nommés par des pays qui
n’appartiennent pas à ceux dont à l’annexe 1 (c'est-à-dire les pays en
développement) et 1 membre en est nommé les petites états îles. Le président
actuel en est Jamaïcain. Son député est anglais.
Des Programmes d’Activités (PoA) introduits récemment semblent offrir
un potentiel renforcé pour le financement, à travers du mécanisme CDM, des
projets de développement intégré dans les pays pauvres. Un programme
d’activités définie des paramètres pour les activités CDM dont au programme
même. Il constitue une sorte de convention. Une fois enregistré par le Conseil
Exécutif du CDM. le PoA s’applique aux activités individuelles qu’il couvre
sans qu’on ait besoin de déposer projet par projet des nouvelles applications
au EB. Pour des informations détaillées voir : Beaurain F., Schmidt-Traub
G, Developing CDM Programmes of
Activities : A Guidebook, South Pole Carbon Asset Management Ltd,
Zurich, 2010.
Cliquer ici pour voir un schéma
montrant comment un tel système pourrait fonctionner sur échelle
sub-continentale dans les pays en voie de développement. Le schéma
montre une autorité sous-régionale qui est le «propriétaire » du
Programme d’Activités. Le PoA constitue une partie intégrée soit de la
politique de développement sub-régionale que de celle des pays individuels que
l’autorité même représente. Le programme est géré par un consortium d’ONG (CME)
qui ait une représentation dans la sous–région entière. Le consortium (CME) est
responsable de l’opération du programme et de la vente des certificats
CER. Au nom du propriétaire
sous-régional le consortium fait la récolte des revenus des CER et les distribuent à l’autorité sous-
régionale même à remboursement des investissements initiaux en compte capital à
financement des projets et/ou à la Coopérative pour la Gestion Permanente des
Structures du Projet créée pour chaque zone de développement
intégré. Les activités du CME sont contrôlées par une Entité Opérationnelle Désignée (DOE) qui travaille pour le compte du
Conseil Exécutif du Mécanisme de Développement Propre (CDM).
02. Les limitations des applications aux termes du Mécanisme de
Développement Propre (CDM).
Les projets du Mécanisme de Développement Propre (CDM) doivent remplacer
ou améliorer l’efficacité de la consommation actuelle d’énergie. Au cas de
manque de consommation actuelle d’énergie dans une zone de projet, il n’y a
rien à remplacer ou améliorer. Les habitants de quelques pays industrialisés
dont à la liste de Annexe I à
“If absorptive capacity [of developing countries in respect of
technology transfer] is low then it is difficult to adopt (and adapt, develop,
design) new technological hardware; and to create the skills, knowledge,
organisational changes, and institutional arrangements and linkages necessary
to facilitate its sustainability. ” (Byrne R. et al, Energy Pathways in Low-Carbon
Development: From Technology Transfer to Socio-Technical Transformation,
STEPS
Working Paper 46,
“….green
investment is almost entirely dependent on subsidies, protectionisms and
debt-financing.” (Quilligan, J.B. , Interest Rates and Climate
change : Realigning our Incentives through the Power of the Commons,
Kosmos, Vol. X, Number 1, Fall/winter 2010, p. 31, Kosmos Associates, Lenox, 2010.)
“…
green economics will lead to a net transfer of wealth from debtors to
entrepreneurs, investors and bankers.” (Quilligan,
J.B. , ci-dessus, p. 27).
“The global commons are not
being exploited merely because nature’s services are underpriced in the market,
but because they are being propertized, commodified, susidized and subjected to
interest-bearing debt. The carbon price simply perpetuates the myth that
property rights and debt-based financing can solve our environmental and social
problems, even while the interest-generating structure of the market system
undermines its own resource base and is ultimately unsustainable.” (Quilligan,
J.B. , ci-dessus, p. 27).
“So, in
terms of green financing, it is not only the carbon price that is problematic :
the financial and monetary mechanism of interest compounding through time will
not support a self-renewing atmosphere. Conversely, the carbon bubble is also a
banking bubble : state capitalism will not sustain its monetary reserve value
by continually multiplying the debt of a planet whose biological, chemical and
physical resources are constantly being withdrawn. The compulsion for endless
economic growth is smothering this planet. By continually inflating financial
assets through the expansion of private and public debt and the relentless
conversion of our commons into money, we are borrowing time from the biosphere
– and time is literally running out.” (Quilligan J.B., ci-deesus, p. 30)
La possibilité de se servir du Protocole de Kyoto comme source
potentielle de financement des projets de développement intégré fut prévue dans
le Modèle de Développement Intégré de
Un autre problème avec le système CDM est qu’il est basé plus sur le
commerce que sur le développement. À l’exclusion des secteurs 14 et 15 de la
liste suivante, il ne résulte pas
évident comment les projets pour l’amélioration de la qualité de vie des
populations pauvres dans les pays en développement devraient trouver une place
dans le système. La partialité à faveur des activités industrielles exprimée
par les secteurs d’activité CDM désignés
est évidente à partir de la liste même :
01. Les industries de l’énergie.
02. La distribution de l’énergie.
03. La demande énergétique.
04. Les industries manufacturières .
05. Les industries chimiques.
06. La construction.
07. Le transport.
08. La production minière/minerais.
09. La production de métaux.
10. Les émissions fugitives des combustibles (solides, huile, et gaz).
11. Les émissions dérivantes de la production et la consommation de
halocarbures de l’hexafluorure de soufre.
12. L’utilisation des solvants.
13. Le traitement des déchets et leur recyclage.
14. L’afforestation et la reforestation.
15. L’agriculture.
Le système CDM résulte aussi sensible à la fraude :
“[Europol
states that] Carbon credit carousel fraud in
the EU ETS resulted in losses of about 5 billion Euros in 2008-2009 and is estimated
to account for 90% of carbon trading volume in some countries.” (Silverstein
D., A method to finance a global
climate fund with a harmonized carbon tax”, Université de Munich, MPRA papier 27121, 03 Décembre, 2010). Le
système ETS n’est pas lié directement au mécanisme CDM. Toutefois l’utilisation
et l’abus des financements CDM ont été sujet à des critiques similaires.
Un avantage théorique pour
les projets CDM dans les pays les moins développés
(LDCs) (selon leur position à la date de publication de la demande
pour l’émission des certificats) est qu’au cours de la troisième réunion de la
Conférence des Partis (COP) (2/CMP.3, page 13, par. 31) tels pays
ont été exonérés du paiement des tarifs pour l’enregistrement et
d’adaptation. Beaucoup des pays pauvres
n’ont pas encore eu à quoi faire avec des projets CDM aux termes du Protocole
de Kyoto. Tous les autres coûts de la rédaction et de la validation des projets
resteraient d’ailleurs toujours payables.
02 Approbation des projets par les Autorités Nationales Désignées
(DNA).
Chaque projet CDM doit se qualifier à la concession d’une lettre
d’approbation de la part de l’Autorité Nationale Désignée (DNA) du pays
d’accueil en question qui confirme que les activités prévus du projet
contribuent au développement durable du pays même. Le nom de
Bloc 8 :
Les aspects économiques.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
04. Les activités CDM à petite échelle.
05. Les programmes d’activités (PoA).
10. Graphiques et conclusions.
Examen Bloc 8 : [4 heures]
Examen consolidé : Section C. [6 heures].
◄ Huitième bloc : Sect. 5 : Protocole de Kyoto :
Analyse des possibilités de financement.
◄ Huitième
bloc : Bloc 8 : Les aspects économiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)
Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th
annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.
Cette
œuvre est mise dans le domaine public aux termes d’une licence
Creative Commons
Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0.