ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.
01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)
Édition
01 : 25 Janvier, 2011.
Édition
05 : 18 Mars, 2011.
Édition
06 : 28 Août , 2011.
Valeur attribuée : 05 points sur
18
Travail prévu : 125 heures sur
504
Les points ne sont attribués
qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 : Les aspects
économiques.
[Valeur 03 points
sur 18]
[Travail prévu : 85 heures sur 504]
Les points ne sont attribués qu’après le
complètement réussi de l’examen consolidé pour
Bloc 8 :
Les aspects économiques.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
04. Les activités CDM à petite échelle.
05. Les programmes d’activités (PoA).
10. Graphiques et conclusions.
1.
Quelques aspects spécifiques relatifs à l’application du mécanisme CDM aux projets de développement intégré.
01. Les projets de développement
intégré couvrent tous les services et structures nécessaires à une bonne
qualité de vie pour tous les habitants de la zone intéressée. Les activités
telles les initiatives d’afforestation/reforestation et l’utilisation de foyers
de cuisine améliorés et des mini- briquettes fabriquées localement pour les
foyers mêmes sont mises en œuvre aux termes du système de monnaie locale établi
dans chaque zone de projet. Les revenus des certificats CER
seront utilisés pour rembourser les frais initiaux en compte capital des
projets. Ils ne seront pas associés directement avec les foyers, les mini
-briquettes et les autres structures individuelles elles-mêmes. Le capital
initial des projets est utilisé pour financer la gamme complète des structures
et services mise à la disposition de tous les habitants.
02. Là où possible a-t-on choisi des méthodologies CDM à petite échelle avec des procédures simplifiées de
validation. L’on peut se demander pourquoi un système de valeurs à défaut ne
puisse pas être introduit pour éviter toutes les procédures complexes et
coûteuses de contrôle et de validation actuellement liées aux projets CDM. Les projets dans les pays les moins avancés sont déjà
exonérés des frais d’enregistrement et d’adaptation. Il s’agit de réduire de
manière importante les frais et/ou d’éliminer les Entités Opérationnelles
Désignées (DOE). Étant donné que tous les projets de
développement intégré dans les pays pauvres ont à peu près les mêmes dimensions
et caractéristiques et que le taux de dégénération écologique y est plus
prononcé qu’ailleurs, l’adoption d’un système à défauts avec peu de formalités
devrait y être réalisable. Quelques 2.500 projets de développement intégré sont
nécessaires à la couverture de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale, à
l’exclusion du Nigeria et du Ghana. D’autres 2.500 projets
seraient requis pour couvrir le Nigeria et le Ghana.
03. Exactement comment
est-ce qu’on peut établir que les réductions de biomasse achevées sont des
réductions de biomasse non
renouvelables ? La biomasse renouvelable
est définie dans l’Annexe 18 – Définition de Biomasse Renouvelable ,
une décision prise au cours de la réunion 23 du Conseil Exécutif du CDM, 12-15 Décembre, 2006. Toute biomasse qui
n’est pas renouvelable aux termes de l’Annexe 18 serait pas renouvelable.
Toutefois, à la fin des comptes, l’utilisation de la biomasse non renouvelable
est mesurée en termes de dégradation continue de l’environnement. Cette
dégradation est évaluée sur la base de rapports historiques et subjectifs sur
les conditions dans les zones individuelles des projet. L’évaluation de tels
rapports peut être arbitraire.
04. Comment, exactement,
est-ce qu’on peut «démontrer » que des épargnes de CO2 ne sont pas réalisables qu’en présence de financements CDM ? Une activité CDM est définie
comme «additionnelle » aux termes de la Convention Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques (CCNUCC) série 3/CMP.1,
Annex, p. 16, paragraph 43. Une activité de projet serait additionnelle
«si la réduction des émissions anthropiques par les sources de gaz à effet de
serre qu’elle permet d’obtenir est plus importante qu’elle ne l’aurait été en
son absence. »
Dans la pratique, par
conséquence, faut-on démontrer que les épargnes d’énergie à subventionner
n’auraient pas pu avoir lieu sans le mécanisme CDM.
Cela signifie qu’elles doivent être additionnelles à toute épargne réalisable à
travers l’application des lois, des projets nationaux, et similaires financée
utilisant d’autres canaux de financement. On appelle cela «additionnalité. »
Établir l’additionnalité est souvent la partie la
plus difficile d’une application CDM. Un projet peut se retenir additionnel lorsque, en comparaison avec d’autres possibilités d’investissement, il manque
“d’attraction financière” ou qu’il rencontrerait des barrières insurmontables à
sa mise en œuvre en absence des crédits carbone CDM Le projet en question ne doit pas être basé
sur les pratiques communes dans la zone du projet . Il doit avoir des caractéristiques qui le
rendent particulièrement « risquant » pour les investisseurs. Il
n’est pas évident comment le concept de l’additionnalité
s’appliquera aux projets de développement intégré dans les pays les moins avancés.
2. Quelques avantages logiques des projets de développement intégré
vis-à-vis les demandes de financement CDM.
01. Les concepts de développement intégré sont bien adaptés à une
nouvelle génération de Programmes d’Activités (PoAs)
coopératifs à plusieurs méthodologies au niveau subcontinental sans qu’on ait
besoin de plans d’affaires, d’activités promotionnelles et similaires. Les
projets constitueraient une partie intégrée de l’implémentation de la politique
de développement au niveau subrégional
sans y être réalisables cause du manque de financement. Ils sont additionnels aux termes du
document 3/CMP.1,
Annex, p. 16, paragraph 43
car il n’ont pas pu être financés jusqu’ici. Il est raisonnable supposer qu’ils
ne le seront pas dans le futur prévisible sans les revenus CDM.
02. Les activités dont aux projets de développement intégré sont
universellement applicables dans la zone de chaque projet individuel. Par
exemple, l’installation de foyers de cuisine améliorés dans chaque zone de
projet aura lieu sur 2-3 ans. Par
conséquence l’approche dite «ligne de départ en évolution (evolving base-line approach)
serait adopté pour les initiatives d’épargne
de CO2 réalisées à travers l’introduction de foyers
améliorés. Cela ne sera pas nécessaire au cas de projets d’afforestaton/reforestation
(AR) où tous les arbres pour chaque
plan seraient plantés en une période brève, sujet toujours à la disponibilité
d’eau et de main d’œuvre.
03. Ni de la monnaie formelle ni des micro crédits ne sont nécessaires
à l’achat d’articles tels les foyers de cuisine améliorés, les mini-briquettes
et similaires le sujet d’applications CDM dans le
cadre des projets de développement intégré. La raison en est que la production,
la distribution et l’entretien de tels articles sont réalisées dans le cadre
des systèmes de monnaie locale établis dans chaque zone de projet. La
production des mini- briquettes par exemple est organisée dans le cadre du
système de monnaie local au niveau des commissions forage servant 350 familles
environ. On n’y a même pas de frais de transport en monnaie formelle. Les
revenus CDM pour des épargnes d’émissions CO2 dérivantes par exemple de l‘introduction de foyers de
cuisine améliorés sont destinés à la couverture des frais d’investissement initial en monnaie formelle
décrites au bilan du projet en question. Tels frais se réfèrent surtout
aux coûts en monnaie formelle des structures pour la fourniture en eau potable
et aux installations d’éclairage photovoltaïque qui doivent être
« importées » dans la zone du projet, où elles ne peuvent pas
être produites localement dans le cadre du système de monnaie locale.
04. Projets de développement integer
fournissent de nombreuses occasions à faveur de la participation de femmes au
propre avantage aux initiatives pour combattre les problèmes climatiques, comme
proposées dans des publications telles Bäthge, S, The Governance
Cluster : Climate change and gender
: economic empowerment of women through climate
mitigation and adaptation?, Deutsche Gesellschaft
für Technische Zusammenarbeit (GTZ) Eschborn, Working Paper, Octobre 2010 (
Version en Anglais).
3. Secteurs potentiels d’application.
Les applications aux termes
du mécanisme de développement propre (CDM) autorisé
par le Protocole de Kyoto ne se réfèrent qu’au
remplacement ou à
l’amélioration de l’utilisation actuelle d’énergie et aux mesures de conservation pour
l’augmentation des stocks de carbone.
Les applications CDM sont organisés par secteur et par sous - type ou
objectif. Les 15 secteurs d’activité CDM sont décrits à
la section 02. Introduction. Puisque les projets de
développement intégré couvrent une gamme très large de services et d’activités,
les applications CDM relatives à chaque zone de
projet peuvent en principe se référer à plusieurs secteurs d’activité CDM et à plusieurs objectifs, à condition que tout risque
de redoublement des bénéfices demandés soit soigneusement évité.
La dégénération continue des
zones à forêt et des conditions environnementales en générale dans les pays les
moins développés est bien connue à tous. Elle y présente des opportunités
attrayantes pour la mise en œuvre de projets d’afforestation et de
reforestation. Telles activités peuvent de référer soit aux forêts et aux
réserves naturelles, soit aux habitats construits, aux prairies et zones
cultivées, aux zones humides et aux zones ne pouvant pas soutenir de la
biomasse vivante. Telles possibilités sont décrites aux voix 02, 03, 04, 05, 06
et 07 ci-dessous. À condition qu’on ait disponibilité suffisante d’eau (les
projets de développement intégré ne couvrent pas d’initiatives d’irrigation),
les activités d’afforestation et de reforestation (AR) dans chaque zone de
projet peuvent y rentrer dans une quelconque ou dans toutes les catégories
d’utilisation de la terre y présentes.
Pour voir une analyse du
potentiel des projets CDM dans les pays les plus
pauvres lisez Arens C. et al, The CDM
project potential in Sub-Saharan Africa,
with focus on Selected
Least Developed Countries., Federal Ministry for the Environment, Nature Conservation and Nuclear
Safety (BMU), Division KI I: Fundamental Aspects Environment and Energy, Climate Protection, 11055 Berlin, Allemagne www.jiko-bmu.de , Janvier, 2011.
La plupart des projets de développement intégré adoptera au moins un,
souvent plusieurs, parfois mêmes toutes, des applications suivantes, qui sont
listées selon la fréquence prévisible de leur utilisation:
09.01. Réduction CO2 à
travers l'utilisation de foyers à cuisiner améliorés. Méthodologie AMS-II-G.(Version 2)
09.02. Projets démonstration pour le rétablissement
de forêts, parcs nationaux, et réserves.. Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.03. Activités d'afforestation dans les habitats
selon les définitions fournies. La plantation d'arbres fruitiers et
à noix. Méthodologie AR-AMS-0002 (version 2).
09.04. Activités agro-forestières à petite échelle –
telle la culture de plantations de bambou sur les prairies et les terres
cultivées.: Méthodologie AR-AMS-0001
(10 ans).
00.05 Activités agro-forestières à petite échelle – plantations
démonstration distribuées de Moringa sur les terres
marginales : Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2.
09.06. Projet d’afforestation et/ou reforestation
(AR) démonstration sur terres humides utilisant les espèces traditionnelles
telles les mangroves. Méthodologie AR AMS-003, Version 1.
09.07 Projets
démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse
vivante utilisant Jatropha ou équivalent.
Méthodologie AR-AMS-0005 (Version 2, 8
Avril 2009).
09.08. Utilisation de la biomasse renouvelable au
lieu de celle non renouvelable avec des foyers améliorés. Projet à
petite échelle : Méthodologie AMS 1.E . (21 ans)
09.09. Recyclage des déchets humain pour éviter
l’utilisation d’engrais industriels. Projet à petite échelle,
gestion simplifiée : Méthodologie AMS-III-Y (21 ans).
09.10. Captation du méthane des déchets du bétail à
utilisation pour la cuisine et pour l’éclairage, surtout dans les zones
pastorales. Méthodologie AMS-III-R
90.11. Remplacement des lampes à kérosène etc ( sources éoliennes, solaires, et/ou biomasse
renouvelable y comprise l’huile végétale, la gazéification de la biomasse).
Méthodologie AMS-III-AR .
09.12. Remplacement de sources électriques, diesel,
et accumulateurs pour équipements mécaniques. Méthodologie AMS-I-A.
09.13. Recyclage et récupération de matériaux des
déchets solides, y comprises mais pas limité aux plastiques. Méthodologie AMS-III-AJ.
On se sert de méthodologies différentes selon les secteurs CDM (voir section 02. Introduction ) et les objectifs en question. Chaque méthodologie est unique au secteur
CDM auquel elle est attribuée. Cliquer ici pour voir quelles méthodologies ont été attribuées à quels secteurs CDM. Une activité de projet peut s’encadrer dans
plusieurs secteurs. Cela signifie que plusieurs méthodologies peuvent y être
applicables.
Les projets de développement intégré touchent beaucoup de secteurs CDM et plusieurs objectifs. Le choix du secteur et des
méthodologies CDM les plus appropriés est complexe.
Il se peut que la solution la plus avantageuse soit d’avancer demande au
Conseil Exécutif (EB) pour l’approbation et
l’enregistrement de nouvelles méthodologies. Les méthodologies CDM actuellement disponibles sont décrites au CDM Methodology
Booklet émis de
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) a publié un Tool for Selecting
CDM Methodologies and
Technologies (United Nations Environment Programme (UNEP) Risø Centre CD4CDM, Roskilde, Novembre 2010). Cet instrument ne divise pas
les méthodologies applicables aux différents sous-types secteur CDM par secteur CDM. Il est
d’ailleurs incomplet. Seulement six des treize méthodologies préférées dont à
la section : 06. Sélection des méthodologies CDM sont nommées dans le Tool for Selecting
CDM Methodologies and
Technologies. Cela est surprenant, car toutes les méthodologies
étaient déjà publiées au moment de la publication de l’instrument, à l’exclusion
de celle AMS-III-AJ.
Une description sur comment on a choisi les méthodologies applicables
se trouve à la 06. Sélection des
méthodologies pour les applications dont à la section 03.
Une
description complète des différentes applications CDM
prévues se trouve à la section 09. Des indications sur le
financement à travers du système CDM relatives aux
applications et méthodologies choisies. La section 09 contient les informations à la base de
l’application du système CDM aux projets de
développement intégré.
Bloc 8 :
Les aspects économiques.
Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des possibilités de financement. (Supplémentaire)
04. Les activités CDM à petite échelle.
05. Les programmes d’activités (PoA).
10. Graphiques et conclusions.
Examen Bloc 8 : [4 heures]
Examen consolidé : Section C. [6 heures].
◄ Huitième bloc : Sect. 5 : Protocole de Kyoto :
Analyse des possibilités de financement.
◄ Huitième
bloc : Bloc 8 : Les aspects économiques.
◄ Table matières pour le Diplôme du Développement
Intégré (Dip.Dév.Int)
«L’argent n’est pas la
clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »
Gesell Silvio, «The
Natural Economic Order »
Version anglaise révisée,
Peter Owen, Londres 1948, page 228
“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est
la privation construite)
Wahu Kaara,
point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United
Nations, New York 7 Septembre 2005.
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