ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int).

 

Édition 01: 25 Janvier, 2011

Édition 06 : 16 Novembre, 2011

 

(English)

Tekstvak:         Trimestre 3.

 

 

 

Tekstvak: SECTION C : LE MODÈLE.

 

 

 

Valeur attribuée : 05 points sur 18

Travail prévu : 125 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

                            [Valeur 03 points sur 18]

[Travail prévu : 85 heures sur 504]

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des  possibilités de financement. (Supplémentaire)

 

01. Sommaire exécutif.

02. Introduction.

03. Secteurs potentiels d’application du mécanisme CDM dans  le cadre des projets de développement intégré.

04. Les activités CDM à petite échelle.  

05. Les programmes d’activités (PoA).

06. La sélection des méthodologies CDM pour les applications comprises dans la liste dont à la section 03.

07. Des informations sur les méthodologies spécifiques à l’afforestation/reforestation (AR) qui sont applicables aux projets de développement intégré.

08. Des informations spécifiques au rôle du bambou dans le cadre des applications d’afforestation et reforestation (AR).

09. Des indications sur le financement à travers du système CDM relatives aux applications et méthodologies choisies.

10. Graphiques et conclusions.

 


 

Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des  possibilités de financement. (Supplémentaire)

 

SECTION 10 :  GRAPHIQUES  ET CONCLUSIONS.

 

«Une caractéristique essentielle de l’économie verte est sa volonté de proposer diverses options de développement économique et de lutte contre la pauvreté  sans liquider ni éroder les ressources naturelles des pays. Il s’agit là d’une nécessité dans les pays à faible revenu où les biens et services environnementaux constituent une composante majeure des moyens d’existence des communautés rurales pauvres et où l’environnement et ses services les protègent en cas de catastrophes naturelles et de chocs économiques. » »  (Vers une économie verte : Pour un développement durable et une éradication de la pauvreté- Synthèse à l’intention des décideurs. Nations Unies Programme pour l’ Environnement  (UNEP) www.unep.org/greeneconomy, Mars 2011, p.17.)

 

Sauf pour la citation ci-dessus, le document ambitieux à  626 pages de l’UNEP s’ouvre des critiques sévères. Voir, par exemple Verzola P (Jr), Quintos P., Green Economy : Gain or Pain for the Earth’s Poor, IBON International, Quezon City, Novembre, 2011. À la page 6, les auteurs écrivent :

 

“By focusing on getting “the economy right” [ that is, “framing…greening strategies in terms of capital, prices, cost-benefit analysis…..seeking an early and solid buy-in from big business, mainstream economists, and developed countries] proponents of the Green Economy and Green growth end up getting development wrong. It does not deliver enough on poverty eradication, may likely worsen inequity within and between countries, and does not veer us away from the path to irreversible ecological catastrophe ” (p.6).

 

Ils poursuivent :

 

“The social agenda in the green economy is largely relegated to trickle-down poverty alleviation, effectively side-lining issues of redistribution.” (p.8).

 

et conclurent  :

 

“We should move towards more democratic modes such as cooperative, community-based, commons or public forms of ownership to ensure that economic activity provides sustainable livelihoods for all and meets the development goals of the community and society…. to promote sufficiency-based economies, i.e. those that cater primarily towards meeting local needs and demands, developing local capacities, based on available resources, appropriate technologies and resource sharing. ” (p. 10)

 

L’investissement financier initial requis de respectivement € 3.750.000 (zones non pastorales) et € 5.600.000 (zones pastorales) doit être déposé d’avance à couverture de la mise en exécution des projets, qui en principe ne dure que deux ans. Ce capital initial peut être remboursé au cours des années d’exercice suivantes à travers de la vente d’unités certifiées de réduction des émissions de CO2 comme prévu du système du Clean Development Mechanism (CDM) établi aux termes du Protocole de Kyoto. 

 

Ceci est rendu possible à travers l’application d’un menu de méthodologies approuvées par le Clean Development Mechanisms (CDM). Telles méthodologies sont communes à tous les projets de développement intégré. Elles sont basées sur des Programmes d’Activités (PoA) organisés sur deux niveaux.

 

Le Programme d’Activités (PoA) au premier niveau est le PoA «dominant ». Pour le développement intégré de l’Afrique de l’Ouest, par exemple, (exclus le Nigeria et le Ghana) aurait-on besoin de 2.500 applications environ du  Programme of Activités (PoA) «dominant ».

 

Le deuxième niveau de PoAs comprend un menu de 13 sous-Programmes d’Activités (PoAs) chacun desquels se sert d’une méthodologie CDM spécifique. Chacune des  2.500 projets individuels de développement intégré peut élire d’appliquer un seul, une combinaison quelconque, ou tous les 13 PoAs selon les exigences locales.. Par exemple, une zone de projet pourrait appliquer la  méthodologie  AR AMS-003, Version 1 pour la reforestation des zones humides ; une autre pourrait choisir de se servir de celle AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009) dans une zone au potentiel restreint de soutenir de la biomasse vivante ; un troisième projet qui ait  soit des zones humides que des zones arides pourrait choisir d’appliquer l’une et l’autres des méthodologies ; et un quatrième projet aucune des deux.

 

Le schéma de PoA à deux tranches proposé ici est différente de ce qu’on a fait jusqu’ici aux termes du mécanisme CDM  On aura besoin du temps, des investissements financiers, et de l’engagement actif au niveau sous-régional pour le faire approuver par le Conseil Exécutif  (EB) du Clean Development Mechanism (CDM). Une telle acceptation pourrait introduire une innovation profonde à faveur du financement des projets de développement intégré à bénéfice des pays les moins développés. La promotion du plan CDM ici présenté représente une entreprise aux risques élevés qui comporte le paiement d’avance de montants importants sans aucun garanti de succès.

 

Le système CDM reconnaît deux secteurs principaux d’intervention. Le premier en est le financement de la réduction des émissions CO2 dans les zones des projets, à réaliser à travers l’utilisation des fourneaux améliorés, des systèmes d’éclairage plus efficients, l’utilisation de biomasse renouvelable au lieu de celle non renouvelable, etc. Les possibilités offertes de ce premier secteur sont restreintes au case des pays les plus pauvres à cause du fait que l’on s’y sert de peu d’énergie. Le deuxième secteur principal est le financement de l’augmentation du stockage de CO2 à travers de projets variés d’afforestation et reforestation (AR). Ce deuxième secteur offre plus de possibilités aux zones pauvres, à condition que l’on y dispose de suffisamment d’eau et de main d’œuvre pour la mise en exécution des initiatives.

 

Une analyse préliminaire montre que les revenus potentiels lourds à travers le système CDM sur 60 ans pour toutes les 13 applications du menu dans leur ensemble pourrait monter en moyen à                 presque € 28.000.000 lourd par projet. Il s’agit d’une première approximation prudente toutefois pas établie de manière scientifique.  Elle est sujette à la déduction du 15% (peut-être de plus) à couverture des frais  d’administration et de validation. Elle est exprimée en Euros d’aujourd’hui et basée sur la valeur par tonne de CO2 au 14 Novembre 2009 (€ 14 environ par tonne CO2). Le montant n’a pas été escompté sur une période de 10-20 ans selon la pratique traditionnelle de calcul des coûts et des bénéfices appliquée aux investissements commerciaux.  Des différentes méthodologies CDM prévoient actuellement des intervalles différentes pour la validation du progrès réalisé. Les projets d’afforestation et reforestation (AR), par exemple, sont pour la plupart à long terme. Ils prévoient un choix du moment de la première validation. De suite, les validations successives ont lieu tous les cinq ans. L’analyse assume la disponibilité adéquate d’eau et de main d’œuvre pour pouvoir faire partir les divers projets d’afforestation et de reforestation dans plus ou moins la même période. Le cas échéant telles applications devront être mis en exécution en phases. Cela n’aurait aucun effet sur le montant des revenus CDM, toutefois la période pour le remboursement des investissements initiaux en compte capital serait prolongée.

 

Un PoA «dominant » de premier niveau avec 2.500 applications représentant 2.500 projets de développement intégré individuels  (125.000.000 people) en Afrique de l’Ouest pourrait générer jusqu’à                    € 70.000.000.000 de fonds CDM. Cela éliminerait la pauvreté en Afrique de l’Ouest et y dépasserait tous les objectifs du millénaire sauf ceux relatifs aux vaccinations et aux frais de la médecine curative.

 

Cliquer ici pour avoir une vision générale des revenus lourds CDM attendus pour chaque sous-programme d’activité  (Total par zone de projet +/-  € 28.000.000 lourd).

Cliquer ici pour voire un graphique général avec la distribution annuelle des revenus lourds CDM attendus pour chaque zone de projet individuelle sur une période de 50 ans . (Total par zone de projet       € 20.000.000 lourd).

 

Les graphiques devraient faire comprendre que quoi qu’a lieu, quoi que le système des calculs adopté, chaque projet individuel de développement intégré  peut rembourse les investissements initiaux en compte capital à travers quelques années d’opération.

 

Supposant une marge de 10% à couverture des frais de validation et d’administration, le total des revenus nets CDM prévisibles par projet sur 50 ans serait € 24.000.000.

 

Les montants nets prévus pour les premiers six ans  des opérations CDM seraient :

 

Revenus CDM nets attendus relatifs à la première année €  0.

Revenus CDM nets attendus relatifs à la deuxième année  +/- € 450.000.

Revenus CDM nets attendus relatifs à la troisième année  +/-   950.000.

Revenus CDM nets attendus relatifs à la quatrième année  +/-   1.350.000.

Revenus CDM nets attendus relatifs à la cinquième année  +/-   1.400.000.

Revenus CDM nets attendus relatifs à la sixième année  +/-   1.100.000.

 

Tels revenus nets indicatifs CDM  sont sujets à des modifications importantes l`où, à cause de manque de fourniture en eau et/our de main d’œuvre, l’on doit mettre en exécution les activités proposées en phases. Bien que le montant total des revenus CDM d’habitude net soit pas sujet à des variations,  les remboursements du capital initial d’investissements auraient lieu sur une période plus prolongée. 

 

Le potentiel du système CDM n’a pas été exploité  au maximum dans les exemples présentés. On a assumé que la méthodologie  07 AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009)  pour les zones arides avec Jatropha  sera appliqué plus souvent que celle 06 AR AMS-003, Version 1 pour les zones humides à mangroves, qui donnerait des résultats supérieurs. L’utilisation de la  méthodologie AMS-III-R pour la récupération du méthane aux termes de l’application 10 a été mise à zéro en attendant des indications sur les applications énergétiques qu’elle pourrait remplacer. L’utilisation de la méthodologie AMS-III-AJ pour le recyclage des plastiques et d’autres déchets solides aux termes de l’application 13 a été elle aussi mise à zéro en attendant des informations sur les quantités des matériaux typiquement disponibles pour  le recyclage.  Ces aspects sont traités en plus de détail à la section 02. Introduction.

 

La façon de remboursement des investissement initiaux en compte capital est une question politique. Un propriétaire de projet au niveau sous-régional tel la CEDEAO/UEMOA pourrait demander le remboursement du 100% des fonds CDM à main qu’ils soient disponibles, ou bien en accepter le remboursement par exemple du 50%, en permettant la distribution du 50% restant aux  populations des zones de projet, ou bien une combinaison quelconque des deux. La distribution partielle des fonds aux populations leur donnerait de l’encouragement et un stimulus à continuer leurs efforts. De l’autre part, la rentrée la plus rapide possible des frais d’investissement fournirait un fonds de roulement pour la mise en exécution plus rapide d’autres projets de développement intégré.

 

Même avec l’adoption d’activités du Clean Development Mechanisms (CDM) à échelle réduite basées sur des Programmes d’Activités (PoAs) permettant la simplification des procédures formelles, des délais jusqu’à 12 mois entre la soumission des rapports périodiques CDM  et l’émission et vente des unités de Carbon Emission Reduction (CER) sont probables.

 

Sujet aux observations faites ci-dessus, les revenus nets CDM pour les projets dans les zones non pastorales à capital initial de € 3.750.000 devraient en permettre le remboursement au cours  du sixième année d’activités, sur la base des revenus des premiers cinq ans. Dans les zones de projet pastorales à investissement initial de € 5.600.000 devrait-on pouvoir rembourser le capital à la fin de la huitième année d’opérations sur la base des revenus des premiers sept ans.

 

Une fois remboursé l’investissement initial en compte capital, tous les revenus suivants seront payés dans le compte de la Coopérative pour la Gestion Continue des Structures du Projet, dont tous les habitants adultes de la zone du projet sont membres. La coopérative fera la distribution des fonds de façon égale d’entre les membres, ou bien utilisera les fonds pour l’extensions des strucutures du projet.

 

Les paiement des revenus CDM commenceront au cours de la troisième ou de la quatrième année d’exercice du projet. Cela signifie que le montant total de capital initial d’investissement nécessaire devra toujours être mis à  la disposition du projet d’avance.

 

Le menu proposé de 13 sous-programmes d’activités (PoAs)  fournira aux populations de bénéfices importants autre la possibilité de rembourser le capital initial du projet. Par exemple, leur sécurité alimentaire sera augmentée à travers la plantation  d’arbres fruitiers et à noix. Elles pourront établir des haies dans les zones arides et semi-arides à protection  de leurs cultures. Les plantations à bambou leur fourniront des puisses de bambou comestibles, des matières premières pour des activités productives innombrables, et biomasse pour les foyers de cuisine améliorés. Les arbres Moringa fournissent des «feuilles d’épinards » et de l’huile végétale comestibles, et du pâte de Moringa pour la purification de l’eau potable. Les arbres Jatropha produisent des quantités restreintes de biocarburant pour faire fonctionner des générateurs locaux et des équipements motorisés. Toutes les activités CDM améliorent la qualité de l’environnement et soutiennent la biodiversité. Tous ces bénéfices s’entendent supplémentaires à ceux dont à la liste à l’analyse des coûts et des bénéfices de la Section 3 du Bloc 8 du cours de Diplôme de Développement Intégré  (Dip. Dév. Int.) disponibles auprès du site web www.integrateddevelopment.org.

 

Graphiques des revenus lourds CDM pour chaque sous-Programme d’Activités :

 

PoA  01. Réduction CO2  à travers l’introduction de foyers à cuisiner améliorés  (méthodologie AMS-II-G.(Version 2)),

PoA 02. Projet démonstration établissement des forêts, parcs et réserves utilisant des espèces traditionnelles (méthodologie AR-AMS-0004   version 2, 11 Juin, 2009 ) ;

PoA 03 Activités d’afforestation dans les habitats comme définis : plantation d’arbres à fruit et des arbres à noix éventuellement d’autres espèces ( Méthodologie AR-AMS-0002  (version 2, 17 Octobre 2008);

PoA 04. Activités agro-forestières à petite échelle – telles des plantations de bambou sur les prairies et les terres cultivées (Méthodologie  AR-AMS-0001);

PoA 05 Activités agro-forestières à petite échelle – plantation démonstration utilisation pratiques locales, y compris les arbres Moringa sur des terres marginales (Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2, 11 Juin, 2009);

PoA 06. Initiatives de démonstration d’afforestation et/ou reforestation (AR) dans les zones humides utilisant les Mangroves éventuellement d’autres espèces (Méthodologie AR AMS-003, Version 1). Aucun graphique en attendant informations sur l’application.

PoA 07  Initiatives de démonstration d’afforestation et/ou de reforestation utilisant Jatropha sure des terres à potentiel restreint pour le soutien de biomasse vivante. (Méthodologie AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009), 

PoA 08. Utilisation de la biomasse renouvelable au lieu de celle non renouvelable avec des foyers à cuisine améliorés. (Méthodologie AMS 1.E Small-scale Switch from non-renewable biomass for thermal applications by the user),

PoA 09. Recyclage des déchets humain en substitution des engrais industriels. (Aucun méthodologie n’existe).

PoA 10 : Captation du méthane des déchets des troupeaux à utilisation cuisinière et pour l’éclairage, en particulier dans les zones pastorales. (Méthodologie AMS-III-R ). Aucun graphique en attendant informations sur l’application.

PoA 11. Remplacement des lampes à kérosène, des ampoules incandescentes, et des piles à jeter en utilisant des sources d’énergie renouvelables  (éolienne, solaire et/ou biomasse renouvelable y compris mais pas limité aux huiles végétale et la gazéification de biomasse.  (Méthodologie AMS-III-AR);

PoA 12. Remplacement des sources d’énergie non renouvelables y comprises celles électriques, à diesel, et à accumulateurs pour les équipements mécaniques tels les pompes et les moulins et, le cas échéant les systèmes d’éclairage publics. (Methodologie AMS-I-A);  

PoA 13. Le recyclage local des matériaux des déchets industriels solides, y comprises les plastiques. (Méthodologie AMS-III-AJ). Aucun graphique en attendant informations sur l’application.

 

Graphiques des revenus lourds CDM par année d’exercice :

 

Année d’exercice 01 : Aucun revenu prévu.

Année d’exercice 02 : Montant total lourd +/- €    550.000

Année d’exercice 03 : Montant total lourd +/-€  1.150.000

Année d’exercice 04 : Montant total lourd +/-€  1.600.000

Année d’exercice 05 : Montant total lourd +/-€  1.650.000

Année d’exercice 06 : Montant total lourd +/-€  1.300.000

Année d’exercice 07 : Montant total lourd +/-€  1.000.000

Année d’exercice 08 : Montant total lourd +/-€     930.000

Année d’exercice 09 : Montant total lourd +/-€     830.000

 

Graphiques relatifs aux années successives d’exercice seront mis à disposition sur demande.

 

Une présentation schématique d’un plan typique de développement intégré au niveau sous-régional financé à travers du système CDM se trouve dans une plan structurel pour l’Afrique de l’Ouest.

 

La table 1 montre le plan du Programme d’Activités (PoA) dominant, et des 13 sous-programmes de la tranche secondaire. Au cas, par exemple, du développement de l’Afrique de l’Ouest, la PoA dominant aurait 2500 applications environs. Chacun des sous-programmes aurait à son tour, pour chaque projet individuel de développement intégré ou une seule application au niveau de projet, ou jusqu’à 45 applications environs au niveau administratif intermédiaire, ou jusqu’à 250 applications environ au niveau des unités administratives de base,  ou bien jusqu’à 10.000 applications environ au niveau des ménages. À remarquer que les applications 02 et 03 continueront sur 60 ans – les derniers 40 ans n’y sont pas marqués. De même, l’application 06 se poursuivra sur 30 ans – les derniers 10 ans n’y sont pas marqués. À relever d’ailleurs qu’au cas où l’on pense à répéter les projets de démonstration, les périodes de validité des Programmes d’Activités devront être plus étendues pour y créer des espaces temporales suffisantes. Les périodes maximales sont  21 ans pour les projets «normaux »  et 60 ans pour les projets AR.    

 

 

Table 1 : Les deux tranches de Programmes d’Activités (PoA).

 

Année d’exercice.

Sous-PoAs

Une application au niveau de projet, ou jusqu’à 45 applications au niveau intermédiaire, jusqu’à 250 applications au niveau local, ou jusqu’à 10000 applications au niveau des ménages.

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Une

application aux termes du PoA

dominant pour chaque projet individuel de développement intégré.

 

09.01. Réduction CO2 à travers l'utilisation de foyers à cuisiner améliorés.  Projet à petite échelle : Méthodologie AMS-II-G.(Version 2)  (21 ans)

 

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09.02. Projets démonstration pour le rétablissement de forêts, parcs nationaux, et réserves.. Méthodologie AR-AMS-0004 , version 2. (60 ans). (Jusqu’à 60 ans au cas où l’on prévoie des répétitions des projets).

 

 

 

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09.03. Activités d'afforestation dans les habitats selon les définitions fournies. La plantation d'arbres fruitiers et à noix. Méthodologie AR-AMS-0002  (version 2).  (60 ans) (Aucune répétition prévue.)

 

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09.04. Activités agro-forestières à petite échelle – telle la culture de plantations de bambou sur les prairies et les terres cultivées. Projet à petite échelle : Méthodologie AR-AMS-0001 (10 ans). (Aucune répétition prévue.)

 

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00.05 Activités agro-forestières à petite échelle – plantations démonstration distribuées de Moringa sur les terres marginales  : Projet à petite échelle Méthodologie  AR-AMS-0004 , version 2. (10 ans) (Jusqu’à 60 ans au cas où l’on prévoie des répétitions des projets).

 

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09.06. Projet d’afforestation et/ou reforestation (AR) démonstration sur terres humides utilisant les espèces traditionnelles telles les mangroves. Projet à petite échelle : Méthodologie AR AMS-003, Version 1. (30 ans). (Jusqu’à 60 ans au cas où l’on prévoie des répétitions des projets).

 

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09.07  Projets démonstration sur des terres à potentiel réduit pour le soutien de biomasse vivante utilisant Jatropha ou équivalent. Projet à petite échelle : Méthodologie AR-AMS-0005 (Version 2, 8 Avril 2009) (14 ans) (Jusqu’à 60 ans au cas où l’on prévoie des répétition des projets).

 

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09.08. Utilisation de la biomasse renouvelable au lieu de celle non renouvelable avec des foyers améliorés. Projet à petite échelle : Méthodologie AMS 1.E . (21 ans)

 

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09.09. Recyclage des déchets humain pour éviter l’utilisation d’engrais industriels. Projet à petite échelle, gestion simplifiée : Aucune méthodologie n’est disponible  (21 ans).

 

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09.10. Captation du méthane des déchets du bétail à utilisation pour la cuisine et pour l’éclairage, surtout dans les zones pastorales. Projet à petite échelle, gestion simplifiée : Méthodologie AMS-III-R  (Utilisation réservée attente informations sur les applications). (21 ans)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

90.11. Remplacement des lampes à kérosène etc ( sources éoliennes, solaires, et/ou biomasse renouvelable y comprise l’huile végétale, la gazéification de la biomasse). Projet à petite échelle, gestion simplifiée : Méthodologie AMS-III-AR  (21 ans)

 

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09.12. Remplacement de sources électriques, diesel, et accumulateurs pour équipements mécaniques. Projet à petite échelle : Méthodologie  AMS-I-A (21 ans)

 

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90.13. Recyclage et récupération de matériaux des déchets solides, y comprises mais pas limité aux plastiques. . Projet à petite échelle, gestion simplifiée : Méthodologie  AMS-III-AJ. (Utilisation réservée attente information  sur les applications) (21 ans)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des  possibilités de financement. (Supplémentaire)

 

01. Sommaire exécutif.

02. Introduction.

03. Secteurs potentiels d’application du mécanisme CDM dans  le cadre des projets de développement intégré.

04. Les activités CDM à petite échelle. 

05. Les programmes d’activités (PoA).

06. La sélection des méthodologies CDM pour les applications comprises dans la liste dont à la section 03.

07. Des informations sur les méthodologies spécifiques à l’afforestation/reforestation (AR) qui sont applicables aux projets de développement intégré.

08. Des informations spécifiques au rôle du bambou dans le cadre des applications d’afforestation et reforestation (AR).

09. Des indications sur le financement à travers du système CDM relatives aux applications et méthodologies choisies.

10. Graphiques et conclusions.

 


 

Examen Bloc 8 :  [4 heures]

 


 

Examen consolidé : Section C. [6 heures].

 



 Huitième bloc :  Sect. 5 : Protocole de Kyoto : Analyse des  possibilités de financement.

  Huitième bloc :  Bloc 8 : Les aspects économiques.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


 Cours disponibles.

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

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