ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

01. Cours e-learning: Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 02: 08 Septembre, 2009

 

 

Trimestre 2.

 

SECTION B : LES SOLUTIONS AUX PROBLÈMES.

 

 

Valeur attribuée : 06 points sur 18

Travail prévu : 186 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Quatrième bloc: Les structures à créer.

 

Valeur attribuée : 03 point sur 18

Travail prévu : 96 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section B : Les Solutions aux Problèmes.

 


 

Quatrième bloc: Les structures à créer.

 

Section 5: Les structures de service. [24 heures]

 

24.00 heures : Analyse des structures de service.

04.00 heures : Rédaction rapport.

 


 

Section 5: Les structures de service. [24 heures]

 

20.00 heures : Les structures de services.

 

01. Structures en eau potable : organisation.

02. Structures en eau potable : technique.

03. Structures d’assainissement : organisation.

04. Structures d’assainissement : technique.

05. Structures de recyclage ordures : organisation.

06. Structures de recyclage ordures : technique.

07. Structures d’éclairage photovoltaïque.

08. Structures pour l’élimination de la fumée dans et autour des habitations.

09. Structures éducatives.

10. Structures de santé.

 


 

20.00 heures : Les structures de services.

 

10. Structures de santé. (Au moins deux heures).

 

Une santé meilleure à travers la prévention.

 

Les projets de développement intégré sont basés sur le concept que le niveau de santé nécessaire à une bonne qualité de vie dans les pays en voie de développement se réalise pratiquement sans dépenses en monnaie formelle à travers des initiatives locales et non industrialisées. Des exemples, tous services encadrés dans les projets, soit les cours d’éducation à l’hygiène pour femmes et aux écoles, soit la fourniture en eau potable, soit une diète variée produite localement, soit les systèmes d’assainissement et de recyclage des déchets et ordures, soit une bonne aération des maisons et l’élimination de la fume des ménages et des villages à travers l’utilisation des foyers améliorés, soit le drainage et l’élimination des eaux de superficie stagnantes, soit l’utilisation  intelligente de moyens produits localement pour combattre les mouches et les moustiques, tendent à l’amélioration de la santé des habitants. 

 

Au lieu de combattre les résultats des maladies, cherche-t-on dans le cadre du développement intégré de les prévenir, car la prévention est souvent possible sans fuite financière de la zone du projet. Le traitement des résultats des maladies porte de l’autre part à des fuites financières très graves qui augmentent la pauvreté des habitants au lieu de la combattre, comme l’on a pu constater aux cours des travaux dont à la section 07. La fuite financière : la santé et l’éducation. De la section 1. Analyse des causes de la pauvreté du premier bloc : La pauvreté et la qualité de vie du cours.

 

Les structures sociales et financières créées au cours de des projets de développement intégré comprennent structures à trois niveaux de sécurité sociale dont à la  section 2: Les structures sociales du quatrième bloc du cours. Elles favorisent la mise en place de structures physiques de la santé à l’exclusion de celles qui portent à la fuite financière.

 

La santé et le développement local.

 

Le Modèle essaye de faire une distinction entre la partie la plus importante, celle préventive, des services sanitaires qui peuvent être fournis localement dans la zone du projet. On essaie d’éviter recours à un deuxième niveau de services spécialisés qui ont leur origine hors de la zone du projet.

 

Le projet n'a pas pour but la substitution de l'état en ce qui concerne la construction et la gestion d’hôpitaux, la formation de personnel médique, à l’exclusion des paiements (au 100% ou partiellement) en monnaie locale des salaires des médecins et des infirmiers disponibles à travailler dans le cadre de la monnaie locale établie par chaque projet.

 

Ou cas où les habitants de la zone du projet doivent payer en monnaie formelle pour des services dont l’origine se trouve hors de la zone du projet une fuite financière grave a lieu qui réduit le montant en monnaie formelle disponible dans la zone du projet utilisable pour d’autres utilisations et y limite la possibilité d’augmentation de la productivité. 

 

Du point de vue envers, des fonds fournis des nations donatrices dans la forme de don ou de financements au but d’améliorer la qualité de la santé à travers la fourniture de médicaments, de programmes de vaccination, et l’envoi de personnel qualifié expatrié réduisent en effet le montant mis à  la disposition des pays pauvres à faveur de leur développement général . Ils portent, par conséquence, indirectement à une réduction des fonds dédiés au développement intégré  local.

 

Par conséquence a-t-on fréquemment pu constater dans les pays en voie de développement la présence d’une situation où les bénéficiaires des interventions sanitaires doivent payer directement au comptant les services reçus, tandis que les patients des pays riches connaissent des systèmes solidaires à bénéfice des membres moins privilégiés de la communauté.  

 

L’éducation à l’hygiène.

 

La gestion des +/- 200 clubs santé et des cours d’éducation à l’hygiène prévus aux écoles dans chaque zone de projet est durable car elle a lieu dans le cadre du système de monnaie locale établi des projets. Les sujets couverts comprennent l’hygiène domestique,  comment conserver l’eau saine,  la théorie des maladies causées des bactéries et des virus, les maladies associées à l’eau, les maladies de la peau, les vers, la malaria, l’échelle sanitaire et la  nutrition. L’ intention des projets serait, d’habitude, d’y comprendre aussi la prévention du SIDA, la contraception et le planning familial.  Les matériaux du cours peuvent être étendus aux pratiques de la circoncision et de la mutilation génitale, à  la violence au niveau des ménages, à l’abus physique des femmes et des enfants, et au travail des enfants. Quelques-uns de ces aspects lies à la santé peuvent résulter tabou dans les zones des projets. Étant vue que les populations elles-mêmes seront intéressées directement au planning et à l’exécution des projets, est-il inutile comprendre dans les cours des aspects qu’ils ne veulent pas discuter.  Il s’agit parfois d’aspects culturels très délicats qui ont besoin d’une gestion particulièrement soigneuse et de beaucoup de patience.

 

Pour la formation des clubs d’hygiène voir les clubs d’hygiène dont à la  section 2: Les structures sociales de ce quatrième bloc: Les structures à créer du cours.

 

La fourniture en eau potable et la santé.

L’atelier Moraisien prévu pour établir les structures en eau potable dont à cette section 5: Les structures de service instituera dans chaque zone de projet un réseau pour la vérification systématique de la qualité de l’eau.

On peut, toutefois, bien fournir les indications suivantes sur les résultats attendus du système en eau potable dans la zone du projet:

01. L’organisation de la récolte et testing d’échantillonnages de l’eau distribuée au niveau des réservoirs, au niveau des forages, et aux niveau des ménages.

02. L’éducation à l’hygiène domestique. La coopération à travers des Clubs Santé avec les spécialistes sanitaires locaux et les organes du Ministère de la Santé  pour la diffusion des informations et la formation des habitants sur  l’utilisation correcte des accessoires de cuisine et le lavage des main avant les repas.

03. Les équipements pour le contrôle de la qualité de l’eau seront fournis à un centre au centre de la zone de chaque projet établi à ce but. Les frais de fonctionnement des centres seront payés dans la cadre du système de monnaie locale établie. Les éventuels dépenses en monnaie formelle, seront payées du Fonds Coopératif  Santé.

04. L´atelier établira un tableau pour la prise des échantillons d´eau et pour les tests relatifs.

05. L´atelier établira un règlement  pour la récolte des déchets industriels et médicaux.

La santé et l’assainissement.

L’introduction d’un système complet de assainissement écologique dans chaque zone du projet devrait porter à une amélioration importante aux conditions sanitaires des populations. Tout risque de contamination des eaux de superficie et phréatiques est éliminé.  On procédera au drainage des eaux stagnantes de superficie. Les déchets organiques et inorganiques seront recyclés et la vermine éliminée de l’environnement. Les relations entre les populations et le traitement éthique et écologique des animaux pourrait à peu à peu subir des modifications. Secteurs pour cette révision comprennent les pratiques des abattoirs, le stockage des aliments et leur conservation pour la consommation locale.

Pour la formation des structures d’assainissement voir structures d’assainissement.  dont à la  section 2: Les structures sociales de ce quatrième bloc: Les structures à créer du cours.

Les insectes.

Une fois en place les systèmes de monnaie locale, des  initiatives seront prises pour la production locale de moustiquaires, de produits contre les mouches et pour l’éloignement biologique des insectes portant des maladies aux ménages et villages.

Les eaux stagnantes de superficie qui permettent aux insectes porte- maladies de se reproduire seront  drainées.

La santé et l’élimination du smog au niveau des ménages.

L’utilisation de foyers à rendement élevé et l’élimination du bois et du charbon de bois portera à l’éloignement des risques de la fumée et des incendies à l’intérieur et autour des maisons des habitants. Les maladies respiratoires, la cause la plus diffusée de mort d’enfants dans les pays en voie de développement, devront être éliminées. Celui-ci est le premier pas, et celui le plus important, vers l’amélioration de la qualité des habitations dans la zone du projet.

Voir aussi la section  structures pour l’élimination de la fumée dans et autour des habitations  dont à la  section 2: Les structures sociales de ce quatrième bloc: Les structures à créer du cours.

 

La santé et la nutrition.

Une nutrition améliorée et surtout plus variée devrait augmenter la résistance des populations aux maladies. Les capacités productives des habitants devraient se montrer plus fortes.

Les projets de développement intégré  n'ont pas pour but la substitution de l'état en ce qui concerne les structures sanitaires présentes dans les zones des projets, sauf pour l'installation de systèmes sanitaires la où nécessaires, la fourniture en eau potable pour les enfants, et, éventuellement, l'installation de systèmes d'éclairage là où on décide de faire commencer de leçons le soir au bénéfice des adultes.

Le système sanitaire dans les zones de projet est souvent presque totalement à la charge des familles. Les problèmes y présents sont nombreux et graves, avec :
a) un manque d'infrastructure immobilière.
b) une insuffisance mobilière.
c) un manque de équipements.
d) une insuffisance de infirmières.
e) une insuffisance de médecins.
f) une insuffisance de services d’ambulances.
g) une insuffisance de points de distributions de médicaments.

Les projets instituent, néanmoins, des institutions qui sont importantes à l'amélioration du sanitaire. 

Il s'agit d’initiatives aux niveaux:

a) Des commissions réservoir.
b) Des systèmes SEL -LETS à monnaie locale.
c) Des usines pour la production d’articles en composites de gypse.

Les biens et services en question peuvent comprendre:

a) Des services de infirmiers et médecins disponibles à travailler (soit à  temps plein soit à complément de leurs salaires étatiques) dans le cadre des systèmes SEL -LETS pour un salaire exprimé (éventuellement partiellement) en crédits SEL -LETS.
b) La construction de /- 200 locaux dans chaque zone de projet pour infirmiers au niveau des commissions réservoir en utilisant des systèmes et matériaux traditionnels, dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis, sujet toujours à la disponibilité d’infirmiers. Leur gestion est sous la supervision de la commission réservoir dans les zones où les locaux se trouvent.


 c) La construction de +/- 35 centres médiques au niveau des commissions forage utilisant des systèmes et matériaux traditionnels, dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis, sujet toujours à la disponibilité de médecins. La gestion des centres est sous la supervision de la commission forage du territoire où chaque centre se trouve.


 d) La construction et la  mise á disposition de +/- 35 services d’ambulances á bicyclette  auprès des centres médiques au niveau des commissions forage et opérants dans le cadre des systèmes de monnaie locale établis. Leur gestion est sous la supervision de la commission forage où ils se trouvent..

e) La construction de +/- 35 points pharmaceutiques de distribution de médicaments au niveau des commissions forage utilisant des systèmes et matériaux traditionnels. Ils fonctionnent dans le cadre des systèmes de monnaies locales établies, sujet toujours à la disponibilité de personnel qualifié. Leur gestion est sous la supervision des commissions forage où les points pharmaceutiques se trouvent.

Le système des paiements des services médiques.

Les frais des services médiques qui seront exprimés dans la monnaie locale établie du projet seront chargés au bénéficiaire intéressé à l´intervention en question. Le système de à trois niveaux de sécurité sociale dont à la  section 2: les structures sociales du quatrième bloc du cours permettrait la redistribution des frais, cas échéant, où la personne intéressée ne puisse pas y faire face.

Les frais des services médicaux exprimés dans la monnaie formelle seront chargés au Fonds Coopératif  Santé auquel les habitants tous feront une petite contribution mensuelle, Ceci au cas où la Coopérative de Gestion Permanente des Structures ait prévu un tel Fonds.

Les frais des médicaments exprimés dans la monnaie formelle seront chargés au Fonds Coopératif  Santé auquel les habitants tous feront une petite contribution mensuelle, toujours  au cas où la Coopérative de Gestion Permanente des Structures ait prévu un tel Fonds. Le paiement pourrait être sujet à une première tranche, à mieux définir, à la charge de la personne intéressée. Le système de à trois niveaux de sécurité sociale dont à la  section 2: les structures sociales du quatrième bloc du cours permettrait la redistribution des frais, cas échéant, où la personne intéressée ne puisse pas seule à y faire face.

Les structures “curatives”.

Les dimensions des structures sociales et de service établies du projet sont optimales pour recevoir des structures d´infirmiers et médecins disposés à travailler dans le cadre du système de monnaie locale établi du projet. Les médecins et infirmiers qui reçoivent salaires (raisonnables) des autorités régionales ou nationales pourront désirer de faire retour à leurs terres d´origine pour contribuer aux actions de développement intégré qui y sont en cours d´exécution. Cas échéant, sujet toujours aux possibilités prévues de la loi nationale, peuvent-ils supplémenter leurs salaires en demandant des contributions en monnaie locale. Les médecins et infirmiers sans emploi formel nés dans la zone du projet pourront être disponibles à travailler entièrement dans le cadre du système de monnaie locale.

Les paragraphes suivants se réfèrent à des possibles structures futures pour des services de santé durables dans la zone de chaque projet. La réalisation des ces services ne constitue pas d’habitude partie formelle des projets. Toutefois les services en question devraient toujours faire partie d´une vision de développement intégré. Il se peut que plusieurs années passent avant que les structures deviennent réalité.  C’est la tâche des projets de se servir de toutes les structures sociales, financières, et productives possible pour la promotion de leur réalisation. Ces structures comprennent le système de monnaie locale qui permettra aux habitants de payer les médicaments et les infirmiers (tout ou au moins une partie de leurs honoraires) sans qu´ils aient besoin de la monnaie formelle.

Des systèmes à trois niveaux sont prévus. Ils comprennent des services d´infirmiers au niveau de commission réservoir, des services  de médecins  au niveau de commission forage, et un hôpital au niveau du projet.

Les services infirmiers au niveau des commissions réservoir.

Les +/- 200 commissions réservoir prévues du projet servent chacune 40-50 familles, soit 200-300 personnes. En principe, la zone de chaque commission réservoir pourrait donner du travail à un infirmier spécialisé. Accommodation  avec salle de réception  pourront être construites de chaque commission réservoir  à peine le système de monnaie locale ne soit en place. La direction de chaque projet cherchera à faire de la médiation  avec le Ministère de la Santé Publique en support des efforts de chaque commission réservoir d´attirer un infirmier à sa zone. Main à main chaque commission réservoir  organise son service infirmier, tous les membres servis de la commission payera une petite contribution mensuelle dans le Fonds Coopératif pour la Santé (section infirmière) qui fonctionnera de façon identique à celle du Fonds Coopératif de Développement Local. Les populations décideront combien ils veulent payer dans le Fonds Coopératif pour la Santé (section infirmières), en tenant compte des contributions éventuelles faites des autorités régionales  et nationales.  Au cas de service d´un infirmier dans les territoires de plusieurs commissions réservoir , les frais y associés seront divisés entre les territoires en question, et les contributions individuelles au Fonds  Coopératif pour la Santé (section infirmiers) réduites de conséquence.

Les contributions aux termes du système de monnaie locale aux frais des infirmiers seront réglés de manière normale. Elles peuvent avoir la forme d´un salaire fixe mensuel à débiter à tous les habitants adultes servis de la commission réservoir, éventuellement avec un prix (modeste) fixe à la charge du patient. Les dépenses en monnaie formelle pour l´achat de médicaments et équipements sont payés du Fonds  Coopératif pour la Santé (section infirmière). Les malades seront en ce cas assurées de façon coopérative  de tous les membres adultes se référant  à la commission réservoir   pour le coûts en monnaie pour leurs médicaments (de base). Les achats des médicaments sont effectués au niveau de la direction générale du projet pour prendre avantage des achats en quantités.

Un infirmier pour chaque territoire de commission réservoir est un but à atteindre sur plusieurs années, et pourra dépendre de l´amélioration des niveaux d´éducation de base et de la formation de personnel infirmier originaire de la zone de chaque projet.

Les infirmiers seront équipés des matériaux nécessaires à leurs activités professionnelles. Les listes des fournitures de base pour les postes d´infirmiers  seront mises à point sur l´advis des spécialistes du Ministère de la Santé sur la base des indications de l’Organisation Mondiale de la Santé dans le document annexe la liste de l’organisation mondiale de la santé des médicaments essentiels.

Priorité particulière sera donnée au traitement des maladies endémiques dans chaque zone du projet.

Les services des médecins au niveau des commissions forage.

Les +/- 35 territoires des commission forage servent 350 familles, soit 1500-2000 personnes. En principe,  chaque zone de commission forage devrait donner du travail à un médecin qualifié. Il s’agit de la même concentration de médecins valables pour les pays Européens. (Muysken J. et al, Cijfers uit de registratie van huisartsen – peiling 2006, Netherlands Institute for Health Services Research (NIVEL), Utrecht, 2006.)

Une accommodation avec salle de réception  pourront être construites de chaque commission forage  à peine le système de monnaie locale ne soit en place. La direction générale des projets cherchera à faire de la médiation avec le Ministère de la Santé Publique du pays en question en support aux efforts de chaque commission forage d´attirer un infirmier à sa zone.

À main chaque commission forage organise son service de médecin, tous les membres servis de la commission payera un petit contribution mensuelle dans le Fonds Coopératif pour la Santé (section médecins) qui fonctionnera de façon identique à celle du Fonds Coopératif de Développement Local. Les populations décideront combien ils veulent payer dans le Fonds Coopératif pour la Santé (section médecins), en tenant compte des contributions éventuelles reçues des autorités régionales et nationales. 

Les contributions aux termes du système de monnaie locale aux frais des médecins seront réglés de manière normale. Elles peuvent avoir la forme d´un salaire fixe mensuel à débiter à tous les habitants adultes servis de la commission forage, éventuellement avec un prix (modeste) fixe à la charge du patient. Les dépenses en monnaie formelle pour l´achat de médicaments et équipements sont payées du Fonds  Coopératif pour la Santé (section médecins). Les malades seront en ce cas assurées de façon coopérative de tous les membres adultes se référant  à la commission forage pour les coûts en monnaie de leurs médicaments (de base) . Les achats des médicaments sont effectués au niveau de la direction générale du projet pour prendre avantage des achats en gros.

Un médecin pour chaque territoire de commission forage est un but à atteindre sur plusieurs années, et pourra dépendre de l´amélioration des niveau d´éducation de base et la formation de personnel infirmier originaires de la zone des projets. 

Les médecins seront équipés des matériaux nécessaires à leurs activités professionnelles. Les listes des fournitures de base pour les postes de médecins seront mises à point sur l´advis des spécialistes du Ministère de la Santé sur la base des indications de l’Organisation Mondiale de la Santé dans le document model list of essential medicines.

Priorité particulière sera donnée au traitement des maladies endémiques dans chaque zone du projet .

Hôpital local.

Les dimensions de la zone du projet (50.000 habitants) sont telles de se qualifier pour un hôpital  non -spécialisé à situer au centre de la zone de chaque projet avec accès optimal à partir de tous les centres et populations de la zone. L’hôpital devrait avoir 1 lit pour chaque commission réservoir. Un projet typique prévoit 200 commissions réservoir. Chaque hôpital local devrait donc être équipé de 200 lits, soit 4 lits par 1.000 personnes (cf. France 8,4 ; Angleterre et Espagne 4.1 ; Suède 3,7 ;  États Unis 3,6  - ressource Nationmaster.com).  

L’hôpital devrait pouvoir traiter les situations médicales les plus communes. Telles situations comprennent les traumatismes et les émergences, les services de réhabilitation, les services relatifs à la maternité, le traitement des maladies infectieuses est celles liées à l’eau, et quelques  interventions chirurgiennes de base. L’hôpital donnerait son support aux activités d’éducation à l’hygiène, aux contrôles de  la qualité de l’eau potable, et aux campagnes contre le SIDA et à faveur du planning familial dans chaque zone de projet. Il donnerait son apport aux centres médiques avec advis sur la nutrition, et sur les problèmes liés  aux soins des enfants, des jeunes, et la santé mentale. Il fournira un filtre au premier niveau aux services diagnostiques pour les conditions  plus complexes  et des services de liaison avec les hôpitaux spécialisés hors des zones de projet.

Les services au niveau des hôpitaux sont à la charge du Ministère de la Santé Publique.

Le projet pourra faciliter la réduction des frais de gestion des hôpitaux à travers la fourniture de certains services et activités exécutables aux termes du système de monnaie locale établie, y compris des services tels la fourniture de gardiens, jardiniers, le nettoyage, le lessive, et les services non -qualifiés de cuisine.

Les soins individuels suite au déchargement des hôpitaux pourront être couverts dans le cadre du système de monnaie locale aux niveaux de commission forage (médecins) et de commission réservoir (infirmiers).

Il est possible que quelques aspects simples de base de la construction d’un hôpital puissent être exécutés dans la cadre du système de monnaie locale, une fois que des dessins et spécifications qualifiées pour les bâtiments adaptés aux zones de projet soient disponibles.

Des autres activités médiques et para médiques.

Il y a une liste importante d’autres activités médiques et para médiques de support qui devraient être mises à la disposition des populations locales. Cette liste comprend, à titre d’exemple, des services de dentistes, de physiothérapie, d’optométrie, de psychiatrie, et de psychologues. Les projets individuels peuvent faciliter l’arrivée de tels services dans la zone du projet pour la partie qui se réfère aux investissements faisables dans le cadre des monnaies locales établies.

Les améliorations de la qualité générale de la vie dans le zones du projet devraient aider à encourager tels spécialistes à s’y installer ou y faire leur retour.

Le transport des malades.

On prévoit la construction et la mise á disposition de +/- 35 ambulances á bicyclettes auprès des centres médiques au niveau des commissions forage dans le cadre des systèmes de monnaie locale. Leur gestion est sous la supervision de la commission forage où les services se trouvent.

La distance entre la base du service (le centre médique local) et les patients ne devraient pas dépasser  les 5 kilomètres. La distance entre les centres médiques et l’hôpital ne devrait pas dépasser les 25 kilomètres.

À peine en place le système de monnaie locale prévue et avec la disponibilité de chauffeurs disponibles à travailler dans le cadre du système de monnaie local, la direction des projets pourraient-elles chercher le support du gouvernement et/ou un financement de lancement (seed fund) pour l’achat d’un ou deux véhicules 4 x 4 (éventuellement à deuxième main) adaptés au transport des patients à l’hôpital local ou de l’hôpital local à d’autres hôpitaux plus spécialisés hors de la zone du projet.

À main que des services de transport ambulance sont introduits dans les territoires des commission forage et au niveau central, les habitants servis  payeront un petite contribution mensuelle en monnaie formelle dans le Fonds Coopératif Santé (section ambulances). La hauteur de la contribution dépende des contributions mises a disposition par les autorités sanitaires régionales et nationales. La quota en monnaie formelle doit pouvoir couvrir les dépenses en monnaie formelle pour l’achat des carburants, les pièces de rechange et le remplacement à long terme des véhicules. Les salaires des chauffeurs et des infirmiers seront payés dans la cadre des systèmes de monnaie locale.

Les réserves à long terme pour le remplacement des véhicules peuvent être mises à la disposition du Fonds Coopératif de Développement Local pour  recyclage en forme de micro -crédits sans intérêts jusqu’au moment où elles ne deviennent nécessaires.

La production locale de produits pour la santé.

On donnera de la priorité dans le cadre des structures financières créées dans une des premières phases des projets aux initiatives de production à utilisation  locale d’articles destinés à la réhabilitation des handicapés physiques. Telles initiatives peuvent comprendre d’articles en support de la mobilité individuelle, par exemple, les moyens de transport personnels et les membres artificiels. On pourrait entreprendre des pas pour faciliter la production locale de médicaments élémentaires y compris ceux dérivés des plantes médicinales locales, les lentilles à contact, et les condoms

Mines.

L’éventuelle présence de mines dans les zones individuels des projets doit toujours être évalué, et un projet séparé établi pour leur enlèvement, à financer séparément à travers les fonds internationaux spécialisés du secteur.

Santé et l'environnement.

Chaque projet individuel doit prévoir une section sur des problèmes environnementales spécifiques à la zone du projet qui ont ou peuvent avoir un effet négatif  sur la santé des populations. Par exemple, dépôts illégaux de déchets toxiques; atropinisation des eaux ; risques de déboisement et désertification.

Souvent, la partie la plus importante de la solution de tels problèmes est formée des frais de la main d’œuvre. Avec l’introduction des systèmes de monnaie locale, celui-ci n’est plus un facteur limitatif. On est libre d’entreprendre des initiatives autrement pas pensables.

Tous les projets prévoient des services de base à faveur d’une gestion durable et écologique de l’environnement, y comprise la reforestation.

 

Paquet de base pour la santé locale.

 

09.37 The Primary Health Care Package for South Africa : a set of norms and standards.

 

Recherches.

 

Sur une page  faites un sommaire de la situation sanitaire dans votre zone, suivant les catégories ci-dessus citées.

 

Opinion.

 

Sur une page  décrivez les effets potentiels de l’introduction des systèmes de monnaie locale sur  les services sanitaires dans les pays pauvres.

 

Recherches.

 

Sur une page décrivez comment les structures à trois niveaux des projets de développement intégré s’adaptent automatiquement aux structures sanitaire retenues nécessaire à une bonne qualité vie, soit dans les pays industrialisés que dans les pays pauvres.

 

Opinion.

 

Sur une page écrivez un dialogue entre la Présidente d’une Commission Forage d’un projet de développement intégré avec un médecin de la zone servie de la commission. La Présidente cherche à encourager le médecin à tourner à sa zone d’origine pour y exercer sa profession. Le médecin ne veut pas le faire et pose des objections.  

 



 Quatrième bloc :  Section 5: Les structures de service.

 Quatrième  bloc : Les structures à créer.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


  Cours disponibles.

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«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

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