ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ, ÉCOLOGIQUE, DURABLE, ET AUTOFINANCÉ.

 

 

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VIVONS TOUGAN

Édition 05 : 17 Décembre, 2013.

 

Sommaires et descriptions du projet.

 

Description du projet pour les bailleurs de fonds.

 

1.Description de l’action.

 

1.1 Intitulé:

 

PROJET VIVONS TOUGAN.

 

DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DURABLE DE LA COMMUNE DE TOUGAN, RÉGION DU BOUCLE DE MOUHOUN, BURKINA FASO.

 

Incorporant l´éducation à l´hygiène, la fourniture en eau potable, l´assainissement, structures pour la santé et l’éducation, la sécurité alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques à travers la formation de structures sociales, financières et productives locales autogérées.

 

1.2 Lieux.

 

Tous les 33 villages de la Commune de Tougan et la ville de Tougan, comprenant 76.740 personnes sur 1800 km2 environ.

 

1.3. Montant demandé (au bailleur de fonds).

 

Coût total éligible de l’action : € 13.750.000
Montant demandé aux bailleurs de fonds:    7.976.531
% du coût total éligible de l’action: 58,01 %

 

1.4 Résumé.

 

Durée de l’action: 24 mois

 

Objectifs globaux:

 

Développement intégré durable à travers la formation de structures innovatrices sociales, financières, productives et de service à bénéfice de tous les habitants de la zone du projet, y compris des services d’alimentation en eau potable, d’assainissement, et d’éducation à l’hygiène, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire et l’adaptation aux changements climatiques.

 

Objectifs spécifiques:

 

Une gamme entière de structures sociales, financières et productives autogérées, y comprises 288 clubs d’éducation à l’hygiène et des cours d’éducation à l’hygiène aux écoles ; 288 structures locales, et 41 systèmes à moyen niveau, alimentation en eau potable à 104 forages et 288 points d’eau; 11155 systèmes d’assainissement éco-sanitaires auprès des ménages; 288 écoles primaires, 41 écoles secondaires, 288 salles d’études, 288 centres infirmiers, 41 centres médicaux, nombreuses installations d’éclairage photovoltaïque,  329 pépinières, 288 services de meunier, etc.

 

Mise en œuvre :

 

La Coopérative Vivons Tougan.

 

Partenaire(s):

 

(Nommer les partenaires) .

 

Groupe cible:

 

La population entière sans aucune exclusion de la Commune de Tougan, soit 76.740 personnes.

 

Bénéficiaires finaux:

 

La population entière de la Commune de Tougan, 76.740 personnes. Le succès du projet devrait porter à l’adoption d’une stratégie nationale de développement rural en Burkina Faso et ailleurs sur la base des principes nouveaux ici mis en application.

 

1.5 Objectifs.

 

Les objectifs à long terme de ce projet de développement intégré comprennent :  

 

01. Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers.
02. Établir une économie locale dans le zone du projet qui soit autonome, coopérative, sans intérêts financiers et sans inflation.

03. Éliminer les  fuites financières de la zone du projet..

04.Dédier les ressources humaines dans la zone du projet à la production et au développement locaux.
05. Réduire l’incidence des maladies d’origine hydraulique , de la malaria et d’autres maladies infectieuses

06. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning familial.
07. L'amélioration du niveau de la scolarité pour tous, surtout celui des jeunes filles et des femmes.

08. L'élimination de la dépendance sur les combustibles et aliments importés dans la zone du projet.
09. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l’augmentation des la température globale mondiale
et pour réaliser l’adaptation de la Commune de Tougan aux changements climatiques.

10. La création de valeur ajoutée à travers la création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides (assainissement).

11. La création d'une culture d'entretien et de conservation des investissements réalisés.
12. La promotion des droits des femmes  et la participation majoritaire de femmes à toutes les structures du projet.

13. Assurer à tous les habitants de la zone du projet une activité coopérative productive à plein temps.  (“Travail à pleines journées”)

14. Contribuer à arrêter l’émigration  des zones rurales aux grandes villes.

15. Dépasser les  objectifs du Millénaire dans la zone du projet à l’exclusion des vaccinations et de la médecine curative et quelques aspects de l’objectif 8 lesquels n’ont rien à faire avec le développement local.

 

1.6 Résultats attendus.

 

Les résultats minimums directs attendus qui sont automatiquement couverts de ce projet comprennent :

 

Structures sociales.

 

La création de structures sociales commissions réservoir, commissions intermédiaires, commission centrale démocratiques de préférence avec une participation active des femmes .

 

01. 288 clubs de santé communautaires créés et fonctionnels dans la zone du projet; cours permanents d’éducation à l’hygiène auprès de 329 écoles.

02. 288 commissions réservoir à 5-7 membres établies et fonctionnelles, chacune à service de +/- 40 familles (266 personnes).

03. 41 288 commissions intermédiaires à 5-9 membres établies et fonctionnelles chacune à service de 270 familles (1865 personnes).

04. Une commission centrale à 41 membres créée et fonctionnelle à service de la zone entière du projet (11155 ménages; 76.740 personnes).

 

Structures financières pour combattre la crise financière et les épargnes y relatives.

 

05. Une structure coopérative locale d’échange locale SEL-LETS créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

06.  Une structure coopérative de microcrédit sans intérêts créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 45 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

07. Divers coopératives d’achat créées et en fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 45 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet. (Groupes volontaires d’achat, médicaments, éducation, systèmes PV domestiques etc.).

08. Le fonds des microcrédits concédés sur 10 ans (€ 31.219.696) épargne €  1.560.098 environ d’intérêts par an.

 

Structures de sécurité sociale.

 

09. Un système de sécurité sociale  est créé et en fonctionnel à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

 

Eau et l'assainissement et épargnes y relatives.

 

10. Un système individuel d’assainissement installé dans chacune des 11.155 habitations et dans les lieux publics et les écoles.

11. 104 forages à plusieurs pompes forés et équipés d’une installation à trois unités de pompage manuel et d’une aire de lavage. Bénéfice des aires à lavage   4 heures/femme par semaine = +/- €  693.756 par an.  

12. 288 systèmes de pompage solaire PV à haute pression, chacun à service de +/- 40 familles (266 personnes) fournissant de l’eau potable saine sur toute la zone du projet dans tous les circonstances prévisibles.

13. 288 réservoirs à eau chacun installé dans un radius de 150 m. des habitations des usagers. Bénéfice moyen de corvée 1 femme/heure par jour, soit €  1.500.000 par an pour € 1.217.092 par an.

14. 11.115 systèmes domestiques de récolte de l’eau pluviale un système produit localement et installé pour chacun des habitations individuelles dans la zone du projet.

15. Un système efficient de drainage des eaux pluviales installé et en fonction des 288 centres habités.

16. +/- 1000 réservoirs à 15m3  pour la récolte de l’eau pluviale installés sur les terrains agricoles pour la micro-irrigation.

 

Recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides (assainissement) et les épargnes y relatives.

 

17. (288) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets établis et en fonction au niveau des commissions de développement local.

18. (41) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets établis et en fonction au niveau des commissions intermédiaires de développement.

19. Un système pour la récolte et recyclage des ordures établi et en fonction au niveau du projet.

20. Épargne des coûts des engrais. Un moyen de 550 kg d’urine et 51 kg de fèces par personne par an, avec une production totale de 4550 gr, d’azote et 548 gr of phosphore. Équivalent de 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais  NPK 15 :15 :15 par an pour une valeur de € 217.000. La production locale des engrais à partir du recyclage des urines et des fèces suffit à couvre la production de tous les aliments sont les habitants ont besoin, en leur assurant une nourriture variée. Il n’y a aucun travail supplémentaire à l charge des femmes.

 

 Facilités à faveur de la santé et les épargnes y relatives.

 

21. 288 Infermières locales fournies d’habitation, en fonction (et éventuellement payées) au niveau du développement local.

22. 41 Centres médication pour médecins construits au niveau intermédiaire, et en fonction selon la disponibilité de personnel qualifié.

23. Plan rédigé pour la construction et mise en œuvre d’un hôpital de base au niveau du projet. Construction, entretien, et quelques services dans le cadre du système de monnaie locale établi.

24. Réduction des frais de traitement médical traitement pour maladies portées de l’eau, 50% de la population (25.000 partie de 50.000) au moins une fois par an  par le coût moyen pour les médicaments et pour le médecin €  20 = 38.370 x    20 = €   767.400.

25. Augmentation de productivité due à la réduction de l’incidence des maladies portées de l’eau :  50% de la population adulte (50% de 50.000)  x  dix jours par an  x revenus € 3 par jour = 25000 x 10 x 3 = €  750.000.

26. Réduction du 50% de l’incidence de la malaria, (soit 40% de la population a moins une fois par an) à travers le drainage des eaux de superficie, l’utilisation des moustiquaires, les cours d’éducation à l’’hygiene etc.  Réduction du 50% des frais pour 40% de la population au moins une fois par an, soit  50% des frais moyen d’un traitement anti-malarique pour (€  10 per case)  soit 15.348 personnes x coût moyen du traitement anti-malarique € 10 = 15.348 x  € 10  = € 153.800

27.  Augmentation de la productivité due à la réduction de l’incidence de la malaria : 10% ode la population adulte (soit 10% of 50.000 ou  5.000 adultes)  x 10 jours x revenu de €  3 par jour = 5000 x 10 x 3 = €  150.000.

28. Réduction des frais de la transportation urgente de malades à l’hôpital de [lieu]  (louage d’une voiture  € 38 par fois,  payé par  collecte parmi tous les membre de la famille du patient) ; 10% de la population 50.000 au moins une fois par an,  soit €  38 x 7.646 = €  290.548.

29. 41 ambulances à vélo construites localement  avec personnel, une pour chaque commission intermédiaire de développement.

30. 3 voitures à ambulance qui fonctionnent sur le bio-fuels produits localement au niveau du projet.

 

Éducation : structures.

 

31. 288 Écoles élémentaires construites au niveau de commission de développement local et fournies d’enseignants.

32. 41 Écoles secondaires construites ai niveau de commission intermédiaire et fournies d’enseignants.

33. Une école métiers construite au niveau du projet et fournie d’enseignants.

34. Un cours universitaire préparatoire au niveau du projet et fournie d’enseignants

35. 288 écoles élémentaires, 41) écoles secondaires, 1 école métiers et(1 facilité de cours préliminaire équipées de structures d’éclairage photovoltaïque.

36. 288 salles d’études construites au niveau des commissions réservoir.

37. 288 salles d’études équipées d’éclairage photovoltaïque.

38. 288 cours permanents du soir à faveur des adultes (surtout des femmes) fournis d’enseignants et en fonction.

 

Foyers de cuisine améliorés et les épargnes y relatives.

 

39. Au moins 11.155 foyers de cuisine améliorés produits localement, distribués, et en fonction.

40. Élimination de la corvée de bois : 60% des familles (soit 60% de 11.155 familles ou 6.693 familles)  x  4 heures par semaine (soit 40% d’une journée à dix heures de travail) x revenu €  3 par jour, soit €  1,20 par semaine par famille. €  1,20 par semaine x 6.693 femmes = €  8031 par semaine, soit €  472.000 par an.   

41. Réduction des frais  d’achat de bois à chauffe pour la cuisine(ou une source alternative) :  60% des familles (soit 60% de 11.155 soit 6.693)  x  4 heures corvée par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures) x  revenu € 3 soit € 1,20 par semaine x 6.693 femmes = € 8.031 par semaine, soit € 417.643 par an.  

42% des familles (soit 40% de 11.155 soit 4.462). Pour le bois en ville [centre plus grand], une famille de 7 personnes consomme environ 500 CFA   ( +/- € 0,75)  de bois par jour. Réduction 65% à travers l’utilisation des foyers améliorés + Cfa 325 (soit € 0,50) par famille par jour. 4462 familles x € 0,50 x  365 = € 814.000.

43. Reforestation “automatique” 6.5 kg (partie de l’utilisation de 10 kg de biomasse par famille par jour porte à une épargne en bois de :  6.5 kg (épargnes bois de chauffe) x 11.155 familles x 365 = 26.500 tonnes par an @ valeur à pied de bois à pulpe € 7.5 par tonne = € 198.750 par an. Pour détails voir structures pour l’adaptation aux changements climatiques, reforestation, conservation et écologie.

 

Agriculture et la sécurité alimentaire et les épargnes y relatives.

 

43. 288 pépinières établies au niveau des commissions réservoir et en fonction.

44. 41 pépinières établies au niveau des commissions intermédiaire et en fonction.

45. Réduction des frais du traitement de personnes souffrant la faim, ou du à l’hygiène inadéquate, ou causés par la fumée à l’intérieur et à l’extérieur des habitations : 25% de la population au moins une fois par an x  un coût moyens pour médicaments et médecins     20 = 19185 x    20 = €   383.700.

46. Réduction du 80% des frais d’importation des aliments dans la zone du projet. Les frais moyens par famille sont +/- €  2,20 par jour, dont  80% monte à    1,75.    1,75  x 11.155 familles x 365 =    7.125.500 par an.

47. 288 Facilités pour le stockage des aliments construites au niveau de chaque commission réservoir avec personnel et en fonctionnelles.

48. 41 Facilités pour le stockage des aliments construites au niveau intermédiaire avec personnel et en fonction.

72. 1 Coordonnateur central gestion stockage aliments.

49. La valeur des bénéfices alimentaires de la plantation de 600.000 arbres à fruit  ou à noix, 400.000 plantes de bambou (pour pousses de bambou et utilisation générale),  1.440.000 arbres de Moringa (feuilles « à épinards » comestibles), afforestation à espèces traditionnelles 1.200.000 arbres.

50. 41 Banques de semences créées et en fonction a niveau des commission intermédiaires.

51. Une banque de semences créée au niveau du projet et en fonction.

 

Meuneries et épargnes y relatives.

 

52. 288 meuneries manuelles établies et en fonction à niveau local de développement.

53. Épargne de temps des femmes et jeunes filles pour la préparation des aliments sur une base typique de 2 heures par ménage par jour. Épargne 1,5 heures par ménage par jour, soit 15% d’un revenu de € 3 par jour de travail à 10 heures, ou  € 0,45 par ménage par jour.  € 0,45 par jour x 11.155 ménages x 365 days =

€ 1.832.000.

 

Activités agro-forestières et biomasse pour la production de mini-briquettes pour les fourneaux améliorés.

 

54. 576 contrats pour la fourniture de biomasse pour la production des mini briquettes pour les foyers et en cours d’exécution.

55.  Un projet démonstration pour le reforestation et parc naturels utilisant des espèces natives établi et en cours d’exécution. 1.200.000 arbres (400 arbres par hectare sur 3.000 hectares) plantés et entretenus jusqu’au point naturel de leur survie autonome.

56. 288 initiatives au niveau de développement local de plantage distribué d’arbres à fruit et à noix et équivalent en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de 15 hectares par initiative à  200 arbres par hectare (3000 arbres) , soit 600.000 arbres au niveau du projet entier.

57. 288 initiatives au niveau de développement local pour les plantations de bambou sur le prairies ou terres de récolte planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de 7 hectares par initiative à 2000 plantes par hectare, soit (1400) hectares et 400.000 plantes au niveau du projet entier.

58. 288  activités agro-forestières à petite échelle – plantations à démonstration et à utilisation exclusivement locale, y comprises les plantation de Moring sur les terres marginales.  Superficie moyenne 12 hectares par initiative avec 600 arbres Moringa par hectare, soit 7200 arbres par initiative, soit (2400 hectares et 1,440.000 arbres plantés et entretenus au niveau du projet.

59. 288 activités pour la plantation, récolte et distribution d’huile de Jatropha. Superficie moyenne par activité 7,5 hectares à 1750 arbres par hectare, soit 13.000 arbres par commission réservoir, soit 1500 hectares plantés et 3.500.000 arbres au niveau du projet.

 

Éclairage photovoltaïque à faveur des études ; éclairage et réfrigération dans les cliniques et les épargne y relatives.

 

60. 288 Systèmes éclairage à 200 Wc un système installé dans chacune des 288 écoles élémentaires au niveau local de développement.

61. 288 Systèmes éclairage à 200 Wc un système installé dans chacune des 288 salles d’études au niveau local de développement.

62. 41  Systèmes éclairage à 400 Wc un système installé dans chacune des 41 écoles secondaires au niveau intermédiaire de développement.

63. 41  Systèmes éclairage à 400 Wc un système installé dans chacune des 41 cliniques au niveau intermédiaire de développement.

64. 41  Systèmes de réfrigération à 400 Wc pour vaccines et médicaments un système installé au niveau intermédiaire de développement.

 

Transport et communications.

 

65.  500 km de sentiers à piétons et à vélos bordés d’arbres posés et en utilisation.

66. 288 unités de radiotéléphone ou équivalent établies et fonctionnelles au niveau de commission réservoir.

67. Une station radio locale établie, avec personnel, et fonctionnelle.

 

Unités de production.

 

68. 4 unités coopératives de production d'articles en composites de gypse construites et opératives.

69. 41 unités coopératives pour la production des mini briquettes pour les foyers construites et opératives au niveau de développement intermédiaire.

70 Une coopérative pour l’installation et l’entretien des services de fourniture en eau potable établie et opérative.

71 Unité production 600.000 litres par an d’huile de 288 activités pour la récolte et distribution d’huile de Jatropha à partir de la sixième année suite à la semaison. Épargnes €  550.000 par an.

 

Principales activités: Formation à travers d’une série d’ateliers Moraisiens, des structures sociales, financières et productives nécessaires à la création d’une économie coopérative locale sans intérêts et sans inflation; les activités des clubs d’hygiène mis en place ; les leçons d’éducation à l’hygiène aux écoles ; la production, l’installation et la gestion autonome de structures d’alimentation en eau potable distribuée pour tous; la production l’installation et la gestion autonome de structures d’assainissement éco -sanitaires à compostage à sec pour tous ; et tous les services de base nécessaires à une bonne qualité de vie y comprise l’ élimination du chômage.

 

2.Pertinence.

 

2 a) Identification des besoins et contraintes perçus des habitants de la Commune de Tougan.

 

Les contraintes graves y comprennent :

 

Sol : Dégradation et insuffisance des terres cultivables avec une baisse des rendements agricoles variant entre 700 et 1000 kg /ha.

 

Eau : Volume pluviométrique  (600 mm par an) insuffisant, avec un mauvaise répartition dans le temps ( la plupart de la pluie tombe sur les 4 mois juin-août) avec une absence d’infrastructures de stockage des eaux. Il y a une insuffisance d’infrastructures en eau potable avec 57 forages fonctionnels et 31 bornes fontaines, d’ailleurs mal distribués  sur le territoire.

 

Assainissement : manque générale de structures d’assainissement et surtout de latrines.

 

Éducation : Insuffisance de salles de classe et de logements pour les enseignants ; absence d’écoles dans certains villages ; classes avec 75-100 élèves ; absence de centres de formation professionnelle.

 

Santé : insuffisance de centres sanitaires (7 fonctionnels pour 76.740 habitants) avec seuls 3 médecins et 17 infirmiers, état chaotique des routes qui rende difficile les évacuations et l’accessibilité aux soins.

 

Investissements agro-sylvo-pastoral et halieutique :  il n’y a que 16,75 ha de périmètres aménagés, 5571 fosses fumières, 945 ha de cordons pierreux, 9 pars de vaccination. Il ya une absence de zones pastorales, et de puits et forages pastoraux.

 

Investissements de soutien à la population, surtout jeunes : chômage et émigration des jeunes, absence de marché à bétail, absence de foires et infrastructures marchandes, insuffisance d’infrastructures d’accueil et restauration, absence de voies bitumées, état chaotique du réseau routier, manque d’alphabétisation de la majeure partie de la population, y compris le 70% des conseillers municipaux.

 

Budget : faiblesse du budget communal, étroitesse de l’assiette fiscale.

 

2 b) Solutions aux besoins et contraintes.

 

On fait face aux besoins et contraintes de la Commune de Tougan à travers les actions suivantes :

 

Sol : On combatte la dégradation et insuffisance des terres cultivables à travers le recyclage des déchets, le plantage de 600.000 arbres à fruit et/ou à noix, de 400.000 plantes de bambou  (pousses de bambou), de 1.440.000 arbres de Moringa (feuilles « à épinards » comestibles) ; par l’afforestation à espèces traditionnelles 1.200.000 arbres. Le projet ne prévoit aucune irrigation industrielle.

 

Eau : On combatte l’insuffisance pluviométrique et mauvaise répartition dans le temps des pluies à travers le creusement de 104 forages équipés de trois unités de pompage manuel, la fourniture de 288 systèmes de pompage solaire PV à haute pression et de 288 points eau chacun installé dans un radius de 150-200 m. des habitations, la fourniture de 11.115 systèmes domestiques de récolte de l’eau pluviale ; +/- 1000 réservoirs à 15m3  pour la récolte de l’eau pluviale installés sur les terrains agricoles et destinés à la micro-irrigation. Le système en eau potable fournira au moins 25 litres par personne par jour. On prévoit aussi la fabrication locale de filtres à Moringa + biosand à titre de réserve pour le filtrage des eaux pluviales. Les eaux grises seront recyclées avec les urines à utilisation maraichère et pour l’entretien au cours de la saison sèche des arbres plantés jusqu’au moment qu’ils ne deviennent autonomes.

 

Assainissement : on installe un système individuel d’assainissement dans chacune des 11.115 habitations, et  on fournit des toilettes publiques dans les lieux publics, les écoles et les cliniques.

 

Éducation : On construit 288 écoles élémentaires, enseignants et, éventuellement, logements pour les enseignants ; 41 écoles secondaires construites et fournies d’enseignants éventuellement avec logements ; une école métiers construite au niveau du projet et fournie d’enseignants éventuellement avec logements; un cours universitaire préparatoire au niveau du projet et fournie d’enseignants . Les 288 écoles élémentaires, 41 écoles secondaires, 1 école métiers et 1 facilité de cours préliminaire sont toutes équipées de structures d’éclairage photovoltaïque; on construit 288 salles d’études construites et les équipe d’éclairage photovoltaïque ; on organise 288 groupes de cours permanents du soir à faveur des adultes (surtout des femmes) et les enseignants nécessaires, le case échéant avec logements. On prévoit 17-20 élèves par classe. Les enseignants seront en principe des étudiant(e)s gradué(e)s originaires de la Commune de Tougan resté(e)s sans emploi suite à leur graduation. On prévoit des cours de formation didactique à bénéfice des jeunes enseignants. 

 

Santé : On fournit de logements à 288 infirmières au niveau de base, 41 centres médication construits et fonctionnels au niveau intermédiaire, un plan rédigé pour la construction et mise en œuvre d’un hôpital de base au niveau du projet. Médecins pour les centres médiques seront engagés selon leur disponibilité, probablement sur un terme plus long. (Demander assistance à Cuba ?) Réduction importante de l’incidence de maladies portées de l’eau et de la malaria; 41 ambulances à vélo construites localement  avec personnel ; 3 voitures à ambulance à bio-fuels locaux pour le transport des cas urgents. Le projet ne prévoit ni vaccinations ni médicaments, causes de fuites financières de la Commune. Pour vaccinations et médicaments il y-t-il d’autres programmes nationaux et internationaux. 

 

Investissements agro-sylvo-pastoral et halieutique : on prévoit le plantage de 600.000 arbres à fruit et/ou à noix, de 400.000 plantes de bambou (ou équivalent), de 1.440.000 arbres de Moringa (feuilles « à épinards » comestibles) ; afforestation à espèces traditionnelles 1.200.000 arbres. En ce que concerne l’élevage, le projet ne s’intéressera directement que de la volaille et éventuellement de porcins pour le recyclage des déchets organiques au niveau des commissions réservoir. La production de la viande n’est pas en principe indiquée pour la Commune de Tougan à cause de son empreinte écologique élevée surtout dans un climat sec, car les bovins consument 15415 litres d’eau par kilogramme de viande, les ovins 10412, les caprins 5521. Les activités pastorales bénéficieront toutefois du système de stockage de l’eau pluviale réalisé, de la possibilité de construire des parcs à vaccination , des  marchés et abattoirs, et favoriser le commerce en viande, tous ces aspects rendus possibles dans le cadre du système local d’échanges créé.

 

Pour favoriser les Investissements de soutien à la population, surtout jeunes : on éliminera le chômage et émigration des jeunes en créant presque 9000 occupations productives, éliminant la fuite de la population vers les grandes villes et encourageant le retour des émigrés à la Commune. En ce que concerne l’absence de marchés à bétail, on peut en réaliser autant que l’on veut à travers le système local d’échanges créé. La même observation est valable au cas des foires et infrastructures marchandes. En ce que concerne l’insuffisance d’infrastructures d’accueil et restauration, on prévoit la formation d’une masse d’activités fleurissantes, car tous les habitants aura les moyens nécessaires à la restauration hors maison. Le projet n’adressera pas le problème de l’ absence de voies bitumées et l’état chaotique du réseau routier. On cherche à en réduire l’impact en fournissant 500 km de sentiers à piétons et à vélos bordés d’arbres. On combattra le manque d’alphabétisation de la majeure partie de la population,

 

Investissements de soutien à la population, surtout jeunes : chômage et émigration des jeunes, absence de marché à bétail, absence de foires et infrastructures marchandes, insuffisance d’infrastructures d’accueil et restauration, absence de voies bitumées, état chaotique du réseau routier, manque d’alphabétisation de la majeure partie de la population, y compris le 70% des conseillers municipaux, à travers la construction de 288 écoles élémentaires, 41 écoles secondaires, une école métiers, un cours universitaire préparatoire au niveau du projet et  288 groupes de cours permanents du soir à faveur des adultes (surtout des femmes) et 288 salles d’étude. Toutes les écoles et salles seront fournies d’éclairage photovoltaïque. On trouvera les enseignants nécessaires parmi les jeunes diplômés en chômage local et parmi ceux qui sont émigrés vers les grandes villes. Le cas échéant, on les fournir tous de logements.

 

On combattra la faiblesse du budget communal et l‘étroitesse de son assiette fiscale en tenant moyens en CFA roulant dans la Commune, en bloquant sa fuite a travers l’autonomie alimentaire locale et la production locale de la plupart des biens et services nécessaires à la réalisation des structures du projet. `travers la massa des activités et transactions réalisées dans le cadre du système local d’échanges établi, l’assiette fiscale de la Commune s’augmentera de manière importante. La Commune même fera parti du système local d’échanges et pourra y encadrer la paiement de certains impôts et la fourniture de services aux populations.

 

2 c). Rapport aux objectifs et aux principes directeurs énoncés dans (nom de l’appel).

 

(Adapter selon les exigences des priorités énoncées dans le programme du bailleur de fonds)

 

La proposition réponde de façon particulièrement innovatrice aux principes directeurs énoncés dans (nommer l’Appel de Propositions). Elle prévoit le développement de nombreuses infrastructures sociales, financières, productives et de service physiques et durables permanentes qui deviennent propriété des habitants locaux, à la gestion desquelles les femmes jouent un rôle déterminant. Les habitants participent à la conceptualisation, à la mise en œuvre et au contrôle du projet. Ils organisent, administrent et maintiennent aux propres frais de façon durable toutes les structures mises en place. La contribution mensuelle faite par chaque famille dans le Fonds Coopératif de Développement Local à couverture de la fourniture des tous les services de base est à la portée des familles les plus pauvres à travers un système de sécurité (garantie) financière à trois niveaux qui fait parti intégré des structures créées. Le projet établit une économie locale complète qui est volontaire, coopérative, sans intérêts, sans inflation et entièrement gérée par la communauté elle-même. Cette économie locale fonctionne paisiblement en parallèle à celle formelle existante. Elle ne se substitue pas à celle formelle. Les habitants restent toujours libres à choisir de faire chaque transaction dans le cadre du système local ou bien du celui formel.

 

2 d) liste des groupes cibles et nombre estimé de bénéficiaires directs et indirects.

 

Zone du projet : Liste des villages avec détail des structures pour la fourniture en eau.

 

 

Zone intermédiaire

Localité

Habitants (2014)

3/jour

Forages

Pompes manuelles

Pompes solaires

Watts

Écoles/santé

Watts

Basbatenga.

Basbatenga

01194

0035

02

003

004

001200

006

001900

 

Kirstenga

00582

0015

01

003

002

000600

002

000600

Boare.

Boare

01476

0040

02

006

006

001800

008

002500

Bonou.

Bonou

01920

0050

02

006

007

002100

009

003800

 

Toaga

01062

0030

01

003

004

001200

004

001200

Boussoum Est.

Boussoum Est

01918

0050

02

006

007

002100

009

002800

Boussoum Ouest

Boussoum Ouest

01900

0050

02

006

007

002100

009

002800

Da Nord.

Da Nord

01554

0040

02

006

006

001800

008

002500

Da Sud.

Da Sud

01000

0025

02

006

004

001200

006

001900

 

Wattinoma

00194

0005

01

001

001

000300

001

000300

 

Zinzin

00590

0015

01

003

002

000600

002

000600

Daka Est.

Daka Est

01700

0045

02

006

006

001800

008

002500

Daka Ouest.

Daka Ouest

01711

0045

02

006

006

001800

008

002500

Diouroum Nord.

Diouroum Nord

01500

0040

02

006

006

001800

008

002500

Diouroum Sud.

Diouroum Sud

00825

0020

01

003

003

000900

005

001600

 

Dimboro

01197

0030

01

003

004

001200

004

001200

Dissi.

Dalo

01266

0035

02

003

005

001500

005

001500

 

Dissi

01600

0045

02

006

006

001800

008

002500

 

Gonon

00747

0020

01

003

003

000900

003

000900

 

Toungaré

00832

0025

01

003

003

000900

003

000900

Goron.

Goron

01746

0045

02

006

007

002100

009

002800

Papale.

Gorombouli

01167

0030

02

006

004

000300

006

001000

 

Largogo

00285

0010

01

001

001

000300

001

000300

 

Papale

00496

0015

01

003

002

000600

002

000300

Gosson.

Gosson

00753

0020

01

003

003

000900

003

000400

Guimou.

Guimou

02512

0065

03

009

010

003000

012

003700

Kassan Est

Kassan Est

02211

0060

03

009

008

002400

010

003100

Kassan Ouest

Kassan Ouest

02000

0050

03

009

008

002400

010

003100

Kawara Est

Karawa Est

01401

0035

02

006

005

001500

007

002200

Kawara Oest

Karawa Ouest

01400

0035

02

006

005

001500

007

002200

Kouy Est

Kouy Est

01750

0040

02

006

007

002100

009

002500

Kouy Ouest

Kouy Ouest

01806

0045

02

006

007

002100

009

002500

Namassa

Namassa

01545

0040

02

006

006

001800

008

002500

 

Panian

00620

0020

01

003

002

000600

002

000600

Nassan

Nassan

01700

0045

02

006

005

001500

007

001900

Niankore Est

Niankore Est

01839

0050

03

009

007

002100

009

002800

Niankore Ouest

Niankore Ouest

01600

0040

03

009

006

001800

008

002500

Niankore Sud

Niankore Sud

01600

0040

03

009

006

001800

008

002500

Sissile.

Bompela

00832

0025

01

003

003

000900

003

000900

 

Sissile

00974

0025

01

003

003

000900

005

001600

Touare.

Touare

02170

0060

03

009

009

002700

011

003400

Tougan 2 Est

Tougan secteur 1

00646

0020

01

003

002

000600

002

000600

 

Tougan secteur 2

01000

0025

02

006

004

001200

006

001900

Tougan 2 Ouest

Tougan secteur 2 Ouest

01819

0050

03

009

007

002100

009

002800

Tougan 2 Sud

Tougn 2 Sud

01750

0045

02

006

007

002100

009

002800

Tougan 3 Est

Tougan secteur 3 Est

01865

0050

02

006

007

002100

009

002800

Tougan 3 Ouest

Tougan secteur 3 Ouest

01800

0050

02

006

007

002100

009

002800

Tougan 4

Tougan secteur 4

02045

0050

03

009

008

002400

010

003100

Tougan 5 Est

Tougan secteur 5 est

01586

0040

02

006

006

001800

008

002500

Tougan 5 Ouest

Tougan secteur 5 ouest

01550

0040

02

006

006

001800

008

002500

Tougan 6 Est

Tougan secteur 6 Est

01617

0040

02

006

006

001800

008

002500

Tougan 6 Est

Tougan secteur 6 Est

01550

0040

02

006

006

001800

008

002500

Tougan 7

Tougan secteur 7

02131

0055

03

009

008

002400

010

003100

Yeguère.

Yeguère

02213

0060

03

009

008

002400

010

003100

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

41

 

76740

2000

104

308

288

086400

370

115100

 

 

 

 

 

 

 

 

288 primaires

  41 secondaires

  41 cliniques

 

 

2. e) raisons de la sélection des groupes et activités cibles.

 

Les concepts de développement intégré ici utilisés ne prévoient point de sélection des groupes et des activités cibles. La zone du projet a été choisie à cause de la pauvreté des ces habitants. Le nombre de bénéficiaires est de nature sociologique. Il est déterminé par les rapports d’adhésion de l’individu au groupe. Le groupe doit avoir une dimension suffisante pour garantir un bon choix de produits et de services locaux aux consommateurs et un marché suffisant pour permettre en même temps la production spécialisée de produits et services. La dimension du groupe doit rester également compréhensible à l’individu, qui doit pouvoir s’en sentir partie intégrante. L’individu doit pouvoir connaître personnellement les organes administratifs du groupe et participer à leurs activités s’il le veut. Ces conditions sont mieux respectées avec des populations entre 50.000 et 75.000.  La population de la Commune de Tougan monte à 76.470 habitants. On a choisi de laisser la Commune «intacte » car il y manque un deuxième centre habité à population importante, tandis qu’une division de la population de la Commune parmi deux projets ne donnerait que 38.000 habitants par projet, à retenir faible du point de vue des concepts anthropologiques retenus.   

 

2 f) pertinence de l’action pour les groupes cibles.

 

01. Faciliter une amélioration continue de la qualité de vie et de la santé des usagers.
02. Établir une économie locale dans le zone du projet qui soit autonome, coopérative, sans intérêts financiers et sans inflation.

03. Éliminer les  fuites financières de la zone du projet..

04.Dédier les ressources humaines dans la zone du projet à la production et au développement locaux.
05. Réduire l’incidence des maladies d’origine hydraulique , de la malaria et d’autres maladies infectieuses

06. La réduction de la mortalité infantile et la promotion du planning familial.
07. L'amélioration du niveau de la scolarité pour tous, surtout celui des jeunes filles et des femmes.

08. L'élimination de la dépendance sur les combustibles et aliments importés dans la zone du projet.
09. La contribution active à la réduction de la déforestation et à la lutte contre l’augmentation des la température globale mondiale
et pour réaliser l’adaptation de la Commune de Tougan aux changements climatiques.

10. La création de valeur ajoutée à travers la création des structures de recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides (assainissement).

11. La création d'une culture d'entretien et de conservation des investissements réalisés.
12. La promotion des droits des femmes  et la participation majoritaire de femmes à toutes les structures du projet.

13. Assurer à tous les habitants de la zone du projet une activité coopérative productive à plein temps.  (“Travail à pleines journées”)

14. Contribuer à arrêter l’émigration  des zones rurales aux grandes villes.

15. Dépasser les  objectifs du Millénaire dans la zone du projet à l’exclusion des vaccinations et de la médecine curative et quelques aspects de l’objectif 8 lesquels n’ont rien à faire avec le développement local.

 

2. h) Description des éléments à valeur ajoutée du projet.

 

Pour € 179 environ par habitant  (dont € 104 à la charges des bailleurs de fonds et € 75 à la charge des habitants) compte-on éliminer la pauvreté dans la Commune de Tougan sur une période de 4-5 ans en y fournissant une gamme entière de structures de base nécessaires à une bonne qualité de vie pour tous, en créant de façon durable plusieurs presque 10000 occupations productives individuels et coopératifs; en établissant un système local d’échanges SEL-LETS permettant l’échange sans limite des biens et services produits localement; en mettant à la disposition des familles des microcrédits sans intérêts (au moins € 31.219.696) et sans frais en CFA pour un montant total moyennement de Euro 2.800 par famille sur chaque période de 10 ans  pour favoriser l’augmentation de leur productivité. Succès du projet devrait porter à l’adoption des concepts pour une stratégie de politique de développement au niveau national, et à des actions pilotes aussi dans d’autres pays.

 

Les bénéfices financières annuelles à faveur des habitants montent à plusieurs fois le montant de l’investissement initial en monnaie formelle, soit   €7.976.511. Les bénéfices important dérivants de l’utilisation des structures sociales, financières, productives et de service mises à leur disposition, y compris les bénéfices apportés des arbres de fruit et à noix, n’ont pas été monétisés. Les populations bénéficieront en plus des épargnes directes suivantes:

 

Le fonds local de développement coopératif  épargne €  1.560.098 d’intérêts par an.

Bénéfice des aires à lavage   4 heures/femme par semaine = +/- €  693.576 par an.  

Bénéfice de corvée 1 femme/heure par jour, soit €  417.643 par an.

Épargne des coûts des engrais pour une valeur de € 217.000.

Réduction des frais de traitement médical traitement pour maladies portées de l’eau € 750.000.

Augmentation de productivité due à la réduction de l’incidence des maladies portées de l’eau    450.000.

Augmentation de la productivité due à la réduction de l’incidence de la malaria :   153.800.

Réduction des frais de la transportation urgente de malades à l’hôpital €  290.548.

Élimination de la corvée de bois :    417.643 par an.   

Réduction des frais  d’achat de bois à chauffe pour la cuisine(ou une source alternative) :  814.000.

Reforestation “automatique” 6.5 kg (partie de l’utilisation de 10 kg de biomasse par famille par jour : :€  198.750.

Réduction des frais du traitement de personnes souffrant la faim, ou du à l’hygiène inadéquate €   383.700.

Réduction du 80% des frais d’importation des aliments dans la zone du projet €  7.125.500 par an.

Épargne de temps des femmes et jeunes filles pour la préparation des aliments :€ 1.832.000.

Unité production  600.000 litres par an d’huile de Jatropha oil produits à partir  de la sixième année €  550.000 par an.

 

Soit un total annuel d’épargnes de € 15.205.000 environ, soit 190% environ l’investissement initial par an.

 

3. Description détaillée des activités.

 

Préparation générale.

 

Formalités pour permis. Personnel nécessaire: coordonnateur et secrétariat. Le consultant donne conseils. La coopération des autorités nationales et locales est nécessaire. Aucun problème spécifique n’est prévu.

 

Achat terrain et bureaux permanents, au nom de la Commission Centrale à élire du projet, qui représentera les habitants. Travaux :coordonnateur et secrétariat; consultant. La coopération des autorités locales est nécessaire. Aucun problème spécifique n’est prévu.

 

Préparation et rédaction des spécifications détaillées du projet. Personnel : coordonnateur; consultant, secrétariat. Les travaux comprennent la définition générale des futurs groupements pour les commissions réservoir, des locations les plus probables des forages, ainsi que des aspects administratifs importants tels les règles à adopter pour l’écriture «correcte » des noms, des personnes et des lieux.

 

Construction de la salle des ateliers et des services hygiéniques et en eau potable y associés. L’apport des populations prévu est de 38000 heures travail. Construction d’un forage. Équipage du forage de pompes et panneaux solaires. Constructions toilettes à compostage à sec provisoires. Jardin de recyclage des déchets. Mise en place des postes de travail du Coordonnateur du projet et du Consultant (exécution du coordonnateur et son secrétariat). Terminées les activités des ateliers, la salle des ateliers deviendra le dépôt central permanent du projet.

 

Clubs Hygiène.

 

Activité de formation 288 clubs de santé. Acquisition et mise à disposition de matériel pour les clubs de santé. Formation des animatrices des clubs de santé.

 

Il s’agit de la phase la plus critique du projet entier.

 

Au cas où les travaux ne réussissent pas, doit-on refaire l’atelier jusqu’ à ce que les activités des clubs ne soient opérationnelles. Le succès de l’atelier ne se réfère pas tellement à l’éducation à l’hygiène comme telle, mais à l’organisation pratique en groupes des femmes, qu’elles puissent jouer

le rôle important leur réservé dans la formation et le fonctionnement des structures sociales, financières et productives prévues.

 

Exécution à travers d’un atelier Moraisien. 288 participants environs sur 3 mois. Nomination participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer aux ateliers.

 

Exécution travaux : coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers + spécialiste cours d'hygiène.

 

Les contributions des populations locales à la formation des Clubs d’Hygiène montent à 298.800 heures travail. Coopération préférée des autorités de la santé publique, dont 15 représentants qualifiés environ contribueront par la suite avec un service d’apport qualifié aux activités des clubs.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir:

 

-Une structure de coordination du système; avec le coordonnateur du projet, au niveau des (description des secteurs de la zone du projet); avec le Ministère de la Santé; entre les animatrices du Ministère et les responsables locaux; les statuts et règles des Clubs.

 

-Une structure du matériel; discussion avec des membres potentiels des groupes; définition du contenu des cours selon les exigences locales ; adaptation du matériel selon les us et cultures locales (illustrations, langue etc.) utilisant les styles artistiques de la zone du projet; préparation effective du matériel des cours; distribution du matériel.

 

-Une structure de la méthode ; comment se servir du matériel; le rôle des animatrices du Ministère; le rôle des responsables des communautés; exercices pratiques; comment convoquer et guider les leçons individuelles ; la suite du travail des groupes après la conclusion des cours.

 

-Une structure de la communication. ;

 

-Une structure au niveau de chaque commission réservoir ;le paiement de la responsable locale ; les rapports entre la responsable locale et la (future) Commission Réservoir ;  les rapports entre la responsable locale et l'animatrice du Ministère responsable de sa zone ; discussion avec les personnes intéressées au niveau de la (future) Commission Réservoir ; l’enregistrement des participants aux cours ; l'organisation pratique des leçons et des réunions.

 

Transport participants. Problème logistique le plus important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux autobus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de microcrédits sans intérêts prévue.

 

Rédaction matériaux des cours de la part des femmes participantes ; préparation matériaux des cours par les femmes participantes. Nomination des participants au niveau des villages. Organisation sociale pour que les femmes nommées puissent participer aux ateliers. On prévoit cas échéant aussi la formation d’une crèche de la part des femmes participantes mêmes.

 

Cours aux écoles d’éducation à l’hygiène.

 

Organisation de atelier durée de trois mois environs. Contribution de la part des populations : 55.200 heures travail.

 

Réduction, production, et mise en place du matériel des cours d’hygiène aux écoles.

 

La coopération des autorités santé publique est préférée, dont 15 représentants qualifiés environ contribueront par la suite avec un service qualifié en support des professeurs.

 

La coopération des autorités de l’éducation publique. On prévoit la participation d’une représentation nombreuse des enseignants. Les participants doivent décider sur le contenu du cours à chaque niveau d’enseignement et selon l’âge des étudiants. On peut prévoir comme même des efforts dès le début des cours au fin de couvrir les problèmes liés à VIH/sida et aux mesures possibles de contrôle de la croissance démographique. Structures et sociales locales.

 

Les commissions réservoir.

 

Les commissions réservoir constituent le cœur battant des structures prévues.

 

On tiendra un atelier Moraisien.

 

Structures sociales locales (formation de commissions de gestion des structures à trois niveaux, soit 288 commissions réservoir, 41 commissions intermédiaires, une organisation centrale.). Participation : 330 personnes (principalement femmes) qui auront indiqué leur intérêt à prendre responsabilité générale à faire partie des commissions réservoir pour l'administration locale des structures. Les candidates sont indiquées par les Clubs de  Santé qui seront déjà en fonctionne, éventuellement en collaboration avec les comités villageois de développement, s’il y en a. 

 

Définition de la forme sociale des commissions réservoir et des commissions puits; organisation , coordination, communication.

 

Complété l’atelier les femmes participantes organisent, avec la pleine participation des membres (femmes) des clubs d’hygiène, l’élection des membres des commissions réservoir, qui à leur tour choisissent les commissions forage qui choisissent à leur fois la direction centrale. Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 616.800 heures travail sur les premières deux années d’exécution du projet. Suite aux ateliers de formation, ces activités sont organisées par les populations elles-mêmes.

 

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux autobus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro -crédits sans intérêts prévue.

 

Une fois en place les structures locales, peut-on procéder à la formation des structures financières locales prévues, car la plupart des activités pour le projet est couverte des nouvelles structures.

 

Structure SEL -LETS (système local d’échanges)

 

Atelier SEL -LETS. Participation : 330 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire l'enregistrement des transactions. 288 personnes (hommes et femmes) qui auront indiqué leur intérêt à faire d'animation au niveau des commissions réservoir. Durée de l’atelier: six semaines environ.

Les structures que l’atelier devrait sortir comprennent:

-la définition de la forme sociale -une structure pour l’enregistrement des transactions.

-les (bureaux) du travail -adaptation des ambiances contre éléments et poussières.

-mesures de sécurité et information.

-l'achat d’ordinateur, d’imprimante, de photocopieuse, de scanner, de fax, de walkie -talkie et accessoires branchement. électrique éventuellement à panneaux PV.

-la distribution des structures physiques : boîtes SEL; plaques affiches.

-la préparation des chèques (ou autres documents d'échange)

-la publication des services disponibles-les rapports avec les usagers

-les réunions d’informations au niveau des commissions réservoir

-la présentation du coordonnateur local

-l'enregistrement des membres

-la distribution des chèques (ou autres documents d'échange)

-le commencement des transactions -une structure de la communication

-une structure de la conservation des évidences soient écrites soient digitalisées des transactions.

 

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations y contribuent 1.023.600 heures travail sur les premières deux années d’exécution du projet.

 

L’organisation et la construction des bureaux d’enregistrement des transactions est à la charge des commissions forage qui en deviennent les propriétaires. L’achat des ordinateurs et équipements est à la charge des fonds formels du projet.

 

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux autobus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de micro -crédits sans intérêts prévue.

 

Suite aux ateliers de formation, toute le activités d’administration des systèmes financières locales sont organisées par les populations.

 

La gestion des structures financières locales est sujette à la coopération des autorités fiscales. Un accord doit être établi pour ce qui concerne la taxation des activités ayant lieu dans le cadre de la structure économique locale mise en place. On prévoit un moratoire de quelques années (au moins 10 ans) suivi par l’application de quelques règles simples dont quelques indications sont fournies dans la documentation détaillée sur le projet. Les transactions peuvent avoir lieu n’importe où. Au niveau de chaque commission réservoir a-t-on un assistant délégué pour aider les habitants qui ne peuvent pas lire et/ou écrire. Facilités du même genre sont créées pour les marchés et les lieux commerciaux avec un taux élevé de transactions. Un système collatéral à vouchers sera introduit à couverture des toutes petites transactions fréquentes.

 

Mise en place de OW- Système Microcrédits sans intérêts.

 

Pour l’atelier a-t-on besoin de 330 personnes qui auront indiqué leur intérêt à faire les animateurs de crédit, indiquées par les commissions réservoir.

L’atelier durera 4 semaines environ.

 

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers. Les populations contribuent 328.800 heures de travail. Les ordinateurs et équipements sont à la charge du fonds en monnaie formelle du projet. Le demandeur dispose lui-même de spécialistes en microcrédits.

 

Transport participants. Problème logistique important. Pour cela prévoit-on l’achat de deux autobus, à céder successivement à une coopérative de transport public dans le cadre de la structure de microcrédits sans intérêts prévue.

 

Les structures que l'atelier devrait sortir comprennent:

 

Le Fonds Coopératif de Développement Local

 

-définition de la forme sociale, les aspects physiques tels terrain, bureau, sécurité, communications

-Les aspects financiers (Définition des initiatives à chaque niveau. Combien du fonds doit être distribuées à chaque niveau ;

-Financements à intérêt général du projet ( structures de recyclage, initiatives productives plus importantes, œuvres publiques)

-Financements à intérêt à moyen niveau (niveau de commission puits) - Financements à intérêt plus local (niveau de commission réservoir)

 

L'organisation des travaux

 

-Structure centrale

-Structure décentralisée

- Préparation des animateurs

-Réunions au niveau des commissions réservoir

-Coordination Financements pour projets spécifiques.

Rapports avec les bailleurs de fonds.

Une structure de la communication.

 

On ne prévoit aucun problème spécifique formel avec l’introduction du système des microcrédits dont la gestion est entièrement dans les mains des structures autogérées du projet.

 

Coopératives d’achat.

 

Seront organisées selon les désirs des habitants. Pour leur gestion (330 personnes pour 37 FTE) prévoit-on 33.300 heures de travail.

 

Structures en eau potable.

 

Une partie importante des investissements en compte capital formel est effectuée pour les structures en eau potable, car les matériaux et quelques services ne sont pas disponibles localement.

 

Parmi les activités à planifier dans le cadre de la fourniture en eau potable et de l’assainissement se trouveront la mise en place de:

 

41 Forages diamètre. 8" (les éventuels puits sont faits localement en monnaie SEL -LETS).
41 Points de lavage (en monnaie SEL -LETS).
41 Margelles pour pompes manuelles (en monnaie SEL -LETS).
41 Constructions clôtures.

Installation de 288 pompes solaires.
Construction de 288 supports panneaux.
Installation de panneaux solaires (288*300 W (environ)).
Installation de 308 pompes manuelles “ back-up”, y compris 38 groupes triples et deux pompes à une seule unité.
Achat des câbles, tuyaux pour pompes/puits.
Fourniture des tuyaux puits aux réservoirs (400 km.).
Pose des 400000 mètres tuyaux (en monnaie SEL -LETS).
Construction de 288 Réservoirs eau.
Construction de 288 Bases réservoirs.
Supervision de l'installation et formation des artisans pour entretien.
Constitution des magasins de pièces détachées.
Équipement de contrôle de la qualité de l'eau.

 

On se sert d’une coopération extensive entre les diverse structures déjà fonctionnelles, y comprises :

 

Le système pour l'éducation à l'hygiène.
Les commissions réservoir, gestion structures en eau.
Le système local d’échanges SEL -LETS qui rende possible la participation active des populations locales.
Le Fonds Coopératif de Développement et la gestion des micro -crédits qui facilitent les activités productives des populations pour le projet.
Les unités de production des articles en composite de gypse pour la production de la plupart des articles nécessaires au projet.
Les équipes formées pour l’installation et l'entretien des systèmes de fourniture en eau.

Les équipes formées pour l’installation et l'entretien des systèmes d'assainissement.
Le système de récolte des eaux pluviales pour la fourniture en eau à utilisation personnelle;
Les œuvres de drainage, pour l 'élimination des insectes et maladies portées par l'eau, à faveur de la santé des populations.
Formation coopérative d'installation et entretien.

Structure pour la gestion et vérification des statistiques, monitorage continu activités.

 

Aucune provision spécifique n’est faite pour les services hydrogéologues. Des recherches hydrogéologues ont déjà été effectuées pour le compte de la Commune de Tougan. [ En fournir détails].

 

La location de forages et points eau sera décidée par les habitants en collaboration avec la Commune.

 

Les contrats pour le creusement des forages seront à la charge de la Coopérative pour la réalisation du projet Vivons Tougan.  

 

Les unités de production locales d’articles en composites de gypse s’occupent de la production pour réservoirs, margelles; aires lavage, supports panneaux etc.

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir  Santos de Morais pour la préparation des structures de fourniture en eau potable.

 

Participation personnes qui auraient indiqué leur intérêt à l’exécution des œuvres civiles telles la construction de margelles et aires de lavage et personnes qui auront indiqué leur intérêt à l'installation et à l'entretien des structures.

 

Les structures que l'atelier devrait sortir comprennent:

 

Une structure de coordination;

Une analyse des exigences;

Recherches hydrogéologiques (discussion détails disponibles);

Préparation des cartes géographiques on – sites ;

Puits/forages sites réservoirs;

Tracés des tuyaux ;

Design canaux des tuyaux ;

Spécifications pour bases travail/dépôts; forages/puits; pompes solaires; pompes manuelles; margelles pompes manuelles, aires de lavage, panneaux solaires, supports des panneaux, alentours forages/puits, pose des tuyaux, installations des réservoirs,

Instructions pour commissions puits; instructions pour commissions réservoir

Permis et autorisations des autorités locales;

Rapport avec le ministère du développement rurale;

Stockage équipements et matériaux;

Formation d'équipes; planification des œuvres à réaliser;

Logistiques;

Équipements et matériaux ;

Offres d’appel pour forages; pour pompes, panneaux solaires, équipements l'installation des structures l'entretien; la formation de la structure d'entretien;

Rapports avec les fournisseurs;

Importation et gestion des pièces détachées;

Planification et entretien; kits d'entretien;

Système monitorage;

Système statistique.

 

Acteurs : coordonnateur + secrétariat + consultant+ spécialiste ateliers + société(s) forages.

 

Les travaux de la pose des 400.000 m. de tuyaux seront organisés par les commissions réservoir, chacune pour le tuyau à service du propre point d’eau.

 

La participation de la population locale monte à 864.360 heures.

 

Structures recyclage des déchets.

 

Établissement réseau de récolte du compostage.

Structures de production locale.

Coordonnateur+secrétariat+consultant+spécialiste ateliers.

 

Unités locales de production produisent réservoirs, toilettes.

Initiatives individuelles et coopératives de recyclage.

 

On dépend des autorités locales et nationales (Ministère Santé publique) pour :concessions dépôts ; certification milieu.

 

Participation à l’atelier Moraisien  330 personnes qui auront indiqué leur intérêt à y participer.

 

L’atelier devrait durer 4 semaines et sortir :

 

-Définition de la forme sociale

-Statuts ; Règlement;

-Structures professionnelles et administratives.

-Financement et paiements et relations avec le système Micro -crédit ;

-Rapport avec les monnaies locales non formelles ;

-Analyse des besoins.,

 

Une structure pour les centres de recyclage ;

-Définition du terrain et des structures nécessaires ;

-Formalités, permis ;

-Dessin des centres ;

-Mis en œuvre des centres ;

-Acquisition des équipements nécessaires.

 

Une structure pour la récolte ou disposition sanitaire ;

des urines, de l'excréta composté,

des eaux usées. des autres ordures organiques ;

des solides non organiques ;

restes industrielles spéciales ;

déchets biomédicaux des cliniques et des hôpitaux

 

Qui fera quoi?

Définition des zones individuelles

Définition des spécialisations.

Une structure commerciale :

Définition des tarifs applicables selon les différents matériaux ;

Distribution urine et excréta compostés ;

Recyclage direct de certains matériaux ;

Contacts pour l'exportation des matériaux non utilisables localement ;

Une structure de monitorage : conditions sanitaires ; conditions écologiques ; conditions de sécurité. Une structure de la communication

 

Contribution populations 1.657.600 heures travail.

 

Structures de santé.

 

Construction 41 centres médecins.

Installations PV cliniques.

82 assistants médiques.

Organisation achat gestion et distribution médicaments.

Construction 41 ambulances à bicyclette.

Achat 2 ambulances pour cas urgents.

Construction 288 habitations infirmières.

Emploi 288 infirmières. (Cas échéant, organisation cours de formation)

 

Participation locale : 730.560 heures de travail.

 

Le cas échéant, l’accord Ministère de la Santé Publique pour les installations

 

Structures d’éducation.

 

Construction 288 écoles, y comprises structures assainissement équipées d’éclairage PV.

Enseignants pour 288 écoles.(La plupart émigrés rentrés )

Construction 288 salles d’études équipées d’éclairage PV.

288 groupes de femmes de gestion des toilettes et nettoyage des locaux écoles et salles d’études.

Construction 41 écoles secondaires équipées d’éclairage PV.

Enseignants pour 41 écoles secondaires.(La plupart émigrés rentrés )

41 groupes de femmes de gestion des toilettes et nettoyage des locaux écoles secondaires.

Construction 1 école artisanale équipée d’éclairage PV.

Enseignants pour l’école artisanale.(La plupart émigrés rentrés )

1 groupe de femmes de gestion des toilettes et nettoyage des locaux de l’école artisanale.

 

Participation locale : 1.897.250 heures.

 

Personnel : coordonnateur + secrétariat + consultant.

 

Le cas échéant, l’accord Ministère Éducation pour les installations.

 

Structures agricoles et sécurité alimentaire.

 

Construction 288 pépinières au niveau local.

Gestion 288 pépinières niveau local  (576 FTE)

Construction 41 pépinières au niveau intermédiaire.

Gestion 41 pépinières niveau intermédiaire (123 FTE)

Construction 288 centres stockage aliments niveau local.

Gestion 288 centres stockage local 144 FTE)

Construction 41 centres stockage aliments niveau local.

Gestion 41 centres stockage niveau intermédiaire (20 FTE)

Gestion 41 banques semences (104 FTE)

Gestion banque de semences centrale (5 FTE)

Construction 288 centres meuniers niveau.local

Opération 288 centres meuniers (144 FTE)

 

Participation locale : 2.174.721 heures.

 

Structures pour biomasse pour foyers améliorés (autoomie ;energétiques).

 

Production foyers améliorés (FTE 30).

41 centres de production de mini –briquettes.(FTE 205)

 

Production agricole pour mini -briquettes (586 contrats) (208 FTE).

Rapports activités. Monitorage continu activités et statistiques. Contrôle physique des installations.

 

OW- Système biomasse.

Personnel : coordonnateur + secrétariat + consultant + spécialiste ateliers.

 

Contribution des populations 1.036.224 heures travail

 

Concessions placement usines. Participation atelier de durée 4 semaines 205 personnes qui auraient manifesté l’intérêt de donner une indication à la production des mini -briquettes ; 508 personnes qui auront marqué leur intérêt à participer à la production de biomasse pour les mini -briquettes.

 

Les structures que l’atelier devrait sortir comprennent:

 

Une structure de coordination ;

Définition de la forme sociale ;

Statuts ;

Règlement ;

Structures professionnelles et administratives ;

Financement et paiements ;

Rapport avec les monnaies locales non formelles ;

Une analyse des exigences ;

analyse détaillée des systèmes actuels ;

demande dans la zone du projet ;

éventuelle demande à l'extérieur de la zone du projet.

analyse des ressources en biomasse disponibles,

définition des recettes (mélanges) socialement acceptables.

 

Création des structures physiques de production des briquettes.

 

Logistique : Apport et stockage matériaux ; Distribution mini -briquettes. Organisation de production de biomasse Aspects financiers Disponibilité de micro -crédits pour cultivateurs (agriculture et élevage) ;

Disponibilité microcrédits fabricants des briquettes ;

Prix de distribution des briquettes selon les différents mélanges.

 

Afforestation.

 

Le plantage et l’entretien initial de :

 

1.200.000 arbres (espèces natives) ( 500 FTE)

   600.000 arbres à fruits et à noix (576 FTE)

   400.000 plantes de bambou et /ou chanvre (864 FTE)

1.500.000 arbres Moringa (576 FTE)

3.500.000 arbustes Jatropha (587 FTE). N.B. Les plantes de Jatropha sont destinées exclusivement à bénéfice des populations locales et à faveur de  l’adaptation aux changements climatiques. La production annuelle de 600.000 litres d’huile à bio-fuels se considère tout à fait secondaire. Elle n’est commercialement viable que dans le contexte du système local d’échanges établi.

 

Le choix des territoires de plantage est à la charge des commissions réservoir et la Commune de Tougan. Il et sujet à la planification générale du territoire de la Commune. Les activités de plantage et entretien sont organisées par les commissions réservoir. Les jeunes plantes sont préparées dans les pépinières aux niveaux local et intermédiaire à partir de semences et/ou boutures. Les semences sont récoltées et stockées par les banques de semences. Quelques une en pourront être achetées. On n’a pas fait de prévision au bilan à couverture de cette éventualité, car, au cas de nécessité fera-t-on recours à des donateurs spécialisés.

 

La participation de la population locale monte à 3.710.400 heures de travail.

 

Transport et communications.

 

Le projet ne couvre pas l’amélioration du système routier de la Commune.

 

On construira 500 km de sentiers à piétons et à vélos bordés d’arbres à fruit et à noix. On se servira de dalles en composites de gypse à fabriquer d les usines pour articles de composites de gypse à établir. Les activités seront organisées par les commissions réservoir avec la collaboration de la Coopérative pour la Réalisation du projet en respect de la planification territoriale de la Commune et de la Régione du Boucle de Mouhoun. (123 FTE et 147.600 heures de travail).  

 

On installera 288 unités de radiotéléphone ou équivalent fonctionnelles au niveau des commissions réservoir. On préfère des systèmes à radiotéléphone car ils ne cause aucune fuite financière de la zone du projet. On compte d’ailleurs pouvoir obtenir les appareils de deuxième main en don des services militaires. Les points de communication pourront fournir travail pour aveugles et personnes physiquement  handicapées avec une gestion entièrement dans le cadre du système local d’échanges SEL-LETS.  Les habitants désirant de se servir de téléphones mobiles commerciales seront, comme est évident, libres de le faire. Leurs communications resteront toutefois dans le secteur du système de monnaie CFA et à propre charge.  La participation des populations locale sera de l’ordre de 345.600 heures.

 

On établira une station radio locale à Tougan, avec un rayon de diffusion de 80-100 km environ.  La station devrait fonctionner à énergie photovoltaïque.

 

La gestion de la station sera complètement autonome.

 

Sans vouloir influencer l'indépendance de l'atelier qui aura lieu, les programmes pourraient se baser sur les éléments suivants:

 

a) Diffusion d'informations sur les activités du projet (bulletins journaux)

 

- Invitations au réunions des structures (commissions réservoir, systèmes SEL -LETS etc.)
- Informations sur les décisions prises pendant les réunions
- Informations sur le progrès avec l'installation des différentes structures
- Informations sur les crédits sans intérêts concédés

 

b) Informations de la part de groupes intéressés

- Sur de nouvelles initiatives qu'on veut prendre
- Sur le développement d'initiatives en cours de réalisation

 

c) Informations sur les activités culturelles et sportives dans la zone du projet

 

d) Service de secours

 

e) Promotion du projet vers l'extérieur de la zone du projet, de la région et du (pays).

Financement

 

L'institution de la station sera couverte d'une voix à part au bilan. Comment est-ce que la station pourrait rembourser son investissement initial ?

 

- La main d'œuvre sera faite dans le cadre des systèmes de monnaie locale
- Les frais exprimés en argent formel (panneaux photovoltaïques, frais de gestion des équipements) devront être remboursés sur les 3 ou 4 ans.

 

Comment ?

 

a) Par une récolte d'une petite contribution auprès des ménages
b) Par un paiement pour services rendus aux habitants des zones aux alentours immédiats
c) Par une publicité de producteurs dans la zone du projet vis à vis de marchés extérieurs

 

On tiendra un atelier organisationnel selon les principes de Clodomir de Santos de Morais pour la préparation de la structure pour l'installation et la gestion de la station radio du projet.

 

Contribution populations à la gestion de la station : 24.000 heures.

 

Structures productives.

 

Atelier : Unités de production articles en composites de gypse (deux).  En principe  s’agit-t-il d’unités de production 100% écologiques, à contenu élevé de main d’œuvre locale, à zéro énergie, avec 100% de valeur ajoutée locale.

 

Localisation gisements et contrôles de qualité. Formation coopératives productives et exploitation dépôt gypse Exploitation gisement gypse

Construction et équipement usines articles en composites de gypse( 2 usines). Formes et moules /design pour les produits des 2 usines.

 

Instruction préparation moules et formes.

 

Formation responsables de la gestion coopérative.

 

Construction physique des unités de production.

 

Personnel : coordonnateur+ secrétariat+ consultant+ spécialiste ateliers + spécialiste composites de gypse. Contribution populations 124.000 heures travail.

 

Concessions et exploitation gisements.

 

Vérification milieu.

 

Les quantités de matériaux en anhydrite et gypse nécessaires à l’exécution du projet sont très petites, de l’ordre de quelques centaines de tonnes par an.

 

On ne prévoit aucun problème pour ce qui concerne les gisements et leur exploitation. Les concessions et les droits d’exploitation sont mis au nom des habitants du village ou des commissions réservoirs ou le gisement se trouve. Ils choisissent ce qu’ils veulent faire de la zone de la minière et comment. En particulier, on ne prévoit pas de nécessité à ce que des habitants doivent abandonner leurs habitations à cause des activités d’extraction.

 

Liées à l’exploitation des gisements sont les éventuelles limitations à la dispersion dans l’environnement de la poudre fine autour des minières et des unités de production, aussi que la nécessité de porter des moyens de sécurité (masques et lunettes) à l’intérieur des unités de production.

 

Soit l’exploitation des minières que la production des articles en composites de gypse sont des activités de nature coopératives, les toutes premières considérations sont la défense de la population locale et du milieu. On prendra toute action nécessaire à ce qu’ils sont protégés.

 

L’atelier Moraisien durera quatre semaines environs.

 

Y participeront 120 personnes (hommes et femmes)qui auront indiqué leur intérêt pendant des réunions au niveau des commissions réservoir à y participer.

 

Les structures que les ateliers devraient sortir comprennent:

 

Définition de la forme sociale;

Une structure de fourniture des matériaux;

Recherches géologiques, identification des gisements de anhydrite, obtenir les permis nécessaires ;

Préparatifs pour son exploitation ;

Logistiques et transport ;

Rapports avec les usines.

 

Une définition des articles à fabriquer (réservoirs, toilettes, foyers améliorés, foyers solaires etc.)

 

-contacts avec les autres unités de production

-contacts avec les ménages

-définition des exigences : articles et caractéristiques techniques

-définition des exigences: dessin, capacité de production

-définition du procédé nécessaire

-préparation des moules

-essais

-décision sur les priorités à accorder aux différents articles

 

Une structure physique pour les usines;

 

Définition du terrain et des structures nécessaires.

Dessin des usine.

Mise en œuvre des usines.

Acquisition des équipements nécessaires.

Une structure pour la production.

L'organisation de la production.

L'organisation commerciale.

Une structure pour l'installation des produits.

Rapport usines –installateurs.

La formation des installateurs.

La mise en œuvre des installations.

La suite après vente.

Une structure de la communication.

 

Les usines occuperont 120 FTE, avec une contribution locale pour la gestion de 288.000 heures.

 

4. Méthodologie.

 

 4 a) Raisons de la méthodologie proposée (en particulier en rapport avec l’analyse des problèmes et l’évaluation des options).

 

Le projet met en place dans toute la zone du projet, et pour tous les habitants, un environnement économique coopératif sans intérêts, sans inflation, et sans but de lucre dans le cadre duquel les initiatives particulières et la compétition économique puissent fleurir. Il mobilise directement 20% environs de la population adulte et influence de façon puissante le développement économique du restant 80% de la population. Toutes les structures sociales et économiques et les services mis en place sont créées, gérées et maintenues par les populations, qui en sont en même temps les propriétaires, de façon durable et sans qu’il y ait besoin d’aucune subvention publique suite à leur formation.

 

Ces structures locales économiques et de gestion autogérées sont mises en place au cours d’une série de “capacitation workshops” suivant la méthodologie du sociologue Brésilien Clodomir Santos de Morais. La séquence de réalisation de ces ateliers est critique.

 

Les principes de développement intégré et durable appliqués ici pour la première fois prévoient une séquence prédéterminée d’activités qui offre une garantie optimale aux bailleurs de fonds pour ce qui concerne l’utilisation de leurs fonds. Jusqu´au moment où les structures sociales et administratives de chaque service ne soient en fonction, ne fait-on pas l’installation des structures physiques achetées avec les fonds en monnaie formelle mis à la disposition du projet.

 

On commence avec la formation des structures sociales, soient des clubs d’hygiène (plate-forme pour la participation des femmes), des commissions réservoir ou de développement local, des commissions forage (structure au niveau intermédiaire), et une structure de direction autogérée au niveau du projet. On poursuit avec la formation des structures financières, soient le système local d’ échanges SEL -LETS, soit la structure pour les microcrédits autofinancés sans intérêts. Enfin organise-t-on la formation des structures productives pour la fabrication, dans le cadre des structures financières créées, de beaucoup des produits dont on a besoin pour les services de base comme celui de l’alimentation en eau potable et celui de l’assainissement.

 

On établit d’abord 288 Clubs de Santé basés sur des groupes de 40 familles 266. Ils constituent une plate-forme qui permet aux femmes de s’organiser et de participer en bloc aux réunions à faveur du développement local et de participer en plein droit aux structures mises en place.

 

Cette phase est la plus critique. Sans la participation qualifiée des femmes aux structures et aux décisions, le projet ne pourrait pas réaliser ses buts. Cas échéant, faut-on répéter l’atelier au fin d’assurer la formation effective des 288 Clubs de Santé.

 

Une fois que les Clubs de Hygiène sont en opération, établit-on 288 commissions réservoir autrement nommées commissions locales de développement. Elles sont basées sur les mêmes groupes de 40 familles (266 personnes). Les commissions réservoir comptent de 3 à 7 personnes, dont toutes, ou bien la plupart, sont femmes. Elles constituent le cœur du projet. Les commissions réservoir nomment à leur tour 41 commissions intermédiaires. Celles-ci nomment à leur fois une commission centrale à 41 membres, qui choisit et contrôle une petite direction centrale.

 

Établies les commissions de réservoir, celles intermédiaires et la direction centrale, peut-on procéder à la formation du système local d’échanges qui donnera aux populations les moyens pour effectuer le transfert de tous les biens et les services produits et consumés à l’intérieur de la zone du projet. À ce point s’agit-il d’identifier et d’utiliser des technologies qui permettent la production dans la zone du projet de la plupart des biens et des services nécessaires au développement local avec 100% de valeur ajoutée locale. Tels biens et services peuvent être produits, installés, entretenus, et payés dans le cadre du système local d’échanges en place, sans avoir besoin de monnaie formelle en CFA. Un exemple en est la possibilité de la production, l’installation, la gestion, et l‘entretien du système complet d’assainissement à compostage sec (éco -sanitaire) prévu sans avoir besoin d’un centime de CFA. Les frais de gestion du système local d’échanges sont couverts dans le cadre du système même.

 

Une fois que le système local SEL-LETS soit en place, peut-on faire une distinction entre ce que peut être réalise dans le cadre du système monétaires même et ce qu’on doit “importer” dans la zone du projet. Pour ce qui concerne les services urgents de base tels la fourniture en eau potable, fait-on recours aux fonds fournis des bailleurs de fonds pour le financement des biens et services qui doivent être «importés » et payés en monnaie formelle (Euro). À couverture des autres initiatives établit-on des structures de microcrédit sans intérêts et sans frais en CFA. Ces structures recyclent sans intérêts les contributions mensuelles (montant à Euro 0.60 par personne pendant les premiers 4 ans, de suite Euro 0,75 et puis € 0,90 par personne) versées par les habitants dans leur propre Fonds Coopérative de Développement Local. On génère des crédits sans intérêts nécessaires à l’achat des biens destinés à l’augmentation de la productivité locale et qui ne peuvent pas être produits localement. Les frais de gestion des structures de micro -crédit sont couverts par le système local d’échanges SEL-LETS. Le Fonds Coopératif de Développement Local fonctionnera utilisant des fonds fournis par les populations. Le Fonds est le leur. Elles en sont les propriétaires. Elles seront responsables de sa gestion, au début avec l’apport de la Coopérative responsable du projet.

 

Une fois en place le système de microcrédit et le système local d’échanges peut-on procéder à la formation des unités de production, et notamment des usines pour la production d’articles à base de composites d’anhydrite, tels par exemple des produits nécessaires aux structures de fourniture en eau potable tels les réservoirs, l’aménagement des forages, des récipients. Dès que leur capacité de production ne leur permettra, commenceront-elles la fabrication des systèmes sanitaires et d’autres articles parmi lesquels des foyers à cuisine à rendement élevé, des éléments de construction etc.

 

Au cas où des gisements d’anhydrite soient disponibles dans la Commune de Tougan, la production a lieu sans qu’on ait besoin de monnaie formelle en CFA. Au cas contraire, devrait-on en importer du gisement/dépôt le plus proche. À noter qu’il n’y a pas actuellement de provision au bilan à couverture, le cas échéant, des frais d’achat de l’anhydrite.

 

4 b) Rapport du projet avec des activités antérieures.

 

Il n’y a pas d’action antérieure au cas de ce projet.

 

Les organisations suivantes ont travaillé dans la Commune de Tougan.

 

SNV (Stichting Nederlandse Vrijwilligers) du Pays Bas. [Description brève des activités]

La Fondation Nature et Vie (Burkina Faso) [Description brève des activités]

EAA (CREPA) Eau et Asainissement pour l’Afrique, Burkina Faso. [Description brève des activités]

Le PNGT2 (Deuxième Programme National de Gestion des Terroirs) du Burkina Faso. [Description brève des activités]

 

Il n’y a aucun conflit d’intérêt entre les actions du projet Vivons Tougan et celles apportées des initiatives ci-dessus nommées.

 

4 c) Procédures de contrôle interne et d’évaluation.

 

Les concepts de développement intégré appliqués pour la première fois dans ce projet sont différents de ceux traditionnellement adoptés. Ce sont les populations mêmes qui sont responsables de la plupart de l’exécution des activités. Elles sont préparées pour leurs tâches au cours des ateliers Moraisiens. Le travail a lieu dans le cadre des structures sociales et financières locales établies par le projet. Le coordonnateur, seul responsable de la mise en œuvre des activités, et ses consultants donnent leur support et conseils aux populations. Les travaux et les services des habitants exécuteurs sont effectivement payés par les populations dans le cadre du système local d’échanges SEL-LETS établi. Chaque transaction est dûment  enregistrée. Un taux de conversion de Euro 3 par journée de travail de huit heures à été appliqué pour déterminer le montant exprimé en monnaie formelle (Euro) du cofinancement  fourni des populations au projet.

 

Une part des tâches des structures opérationnelles mises en place aux trois niveaux du projet (niveau réservoir, niveau intermédiaire et centre administratif) est de faire des rapports sur leurs réunions et activités. Ces rapports sont mis à la disposition du coordonnateur, et, naturellement de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» responsable du projet.

 

Les rôles du demandeur et du coordonnateur sont très spécifiques. La coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)»  est responsable du contrôle systématique permanent sur place de l’opération du coordonnateur et son équipe. Elle joue le rôle de contrôleur, ou du parlement. Le coordonnateur joue le rôle d’exécuteur, ou du gouvernement. Suivant ces concepts, l’exécuteur doit toujours rester tout à fait indépendant de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» pour éviter tout risque de conflit d’intérêts. La Coopérative même, responsable devant les bailleurs de fonds, contrôle de façon continue l’exécution du projet et l’opération du coordonnateur. Ayant proposé et approuvé le projet au début, en gardant toujours le droit d’exprimer son opinion, elle n’intervient pas directement dans l’exécution du projet. Le fonctionnement de contrôle systématique de la Coopérative est à sa fois soumis à l’examen du conseil indépendant de révision des comptes. Le travail du conseil de révision est à sa fois soumis au contrôle d’audit indépendant.

 

La coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)»  dispose pour la réalisation de ses activités de contrôle « parlementaire » continu de nombreuses sources d’information.

 

La plupart des services sociaux, financiers, et productifs mis en place par le projet est physiquement quantifiable. Puisqu’il s’agit de services mis à la disposition de tous les habitants sans exclusion, les vérifications sont faciles à réaliser. Les structures sont concentrées sur un territoire bien délimité. En particulier, les structures en eau potable et pour l’assainissement sont physiquement présentes suivant un patron systématique et connu. Le territoire de la Commune de Tougan est limité et connu. Les activités du projet seront à connaissance directe de la populations entière de la Commune y compris les membres du conseil de la Commune. Pour prendre acte des progressions réalisées suffira-t-il de regarder les structures physiques mies en place et leur utilisation publique.

 

Pour les Clubs d’hygiène, lit-on d’abord les rapports de l’atelier. La coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite dispose-t-elle des rapports sur les activités des Clubs. Elle fait acte de présence physique aux travaux de quelques clubs choisis au hasard. Elle dispose de copies des matériaux préparés pour les cours. Elle peut effectuer des enquêtes auprès les femmes. Idem pour les cours d’hygiène aux écoles.

 

Pour les Commissions Réservoir, cœur battant du projet, la Coopérative dispose des rapports sur l’atelier. Elle assiste aux travaux de l’atelier. Par la suite, reçoit-elle des rapports sur les activités des Commissions. Elle assiste pendant chaque période de trois mois aux travaux de quelques commissions choisies au hasard. Elle dispose des statistiques sur les activités des commissions. Elle inspecte les structures physiques administrées des commissions et s’assure de leur fonctionnement. Elle est libre de faire des enquêtes entre les populations. Idem aux cas des commissions intermédiaires.

 

En particulier, pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable saine, inspecte-elle l’exécution physique des travaux selon le programme établi, à partir des forages et leur équipement, les installations photovoltaïques, la présence des gardiens ; les travaux d’installation des tuyaux de refoulement. Elle s’informe sur le progrès réalisé de la construction des unités pour la production des réservoirs, leurs supports et les supports des panneaux, et des dessins et de la préparation des moules pour leur fabrication. Par la suite vérifie-t-elle leur mise en production et leur installation. Elle vérifie la distance des emplacements des réservoirs aux habitations servies. Par la suite, vérifie-t-elle activement la fourniture réelle d’eau potable aux ménages, et les activités de contrôle sur sa qualité.

 

En ce qui concerne les structures pour l’assainissement, inspecte-elle l’exécution physique des travaux de construction des unités de production prévues, et de l’exploitation des gisements de gypse. Par la suite, s’informe-t-elle sur le progrès réalisé avec le dessin et préparation des moules pour  le structures et la fabrication des systèmes et leur installation. Elle disposera de statistiques sur l’installation et le fonctionnement des systèmes. Elle s’informera de leur fonctionnement auprès des ménages choisies au hasard. Elle peut organiser des enquêtes parmi les populations.

 

Pour ce qui concerne le fonctionnement des structures financières locales, la Coopérative réalisera une comparaison entre les activités actuelles avec les statistiques sur la productivité locale avant le commencement du projet. Elle peut enquêter les utilisateurs; faire une liste des activités commencées suite au commencement du projet; étudier les informations et statistiques sur les micro -crédits concédés.

 

Les services de recyclage sont à contrôler par moyens d’observations physiques sur la propreté de l’environnement; des enquêtes auprès des utilisateurs ; des visites aux centres de recyclage etc.

 

Pour l’introduction des foyers à rendement élevé, la production des mini -briquettes pour les foyers, et l’élimination de la fumée a l’intérieur et autour des ménages s’agit-il de faire une vérification de la présence physique des foyers dans les maisons; enquêter les utilisateurs; rendre visite aux structures de production des mini -briquettes; contrôler les comptes des usines ; contrôler physiquement la présence de biomasse dans les champs.

 

Les activités d’afforestation et agro-alimentaires sont facilement à contrôler par moyen de visites périodiques pas annoncées effectuées auprès des banques de semences, des pépinières, et des plantations.

 

Les services à faveur de l’éducation et de santé seront évidents et à la vision directe de tous les habitants. 

 

4. d) Niveau d’implication et d’activité d’autres organisations (différents groupes de parties prenantes et de partenaires ou autres) dans le projet.

 

La structure de la participation est :

 

Exécution : populations locales avec le support du coordonnateur du projet assisté d’une petite équipe de spécialistes pendant une période spécifique des activités.

Vérification structurelle permanente de l’exécution : la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» qui agit en vête de ``parlement``.

Conseil indépendant de révision continue des comptes qui contrôle les activités de la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» 

 

Audit final indépendant.

 

4.e)Justification du rôle de chaque partenaire.

 

Pas applicable.

 

4. f) Équipe proposée pour la mise en œuvre de l’action (par fonction: ne pas inclure ici les noms des personnes individuelles composant l’équipe).

 

Le projet mobilise la population entière et donne occupations permanentes au 20% environ de la population cible.

 

À titre d’exemple voici presque 10.000 occupations permanentes créées:

 

Structures sociales                                                      272

Structures financières                                                 386

Structures eau et assainissement                              476

Structures recyclage                                                    405

Structures santé                                                           460

Structures éducation                                                 2411                         

Structures agriculture et sécurité alimentaire          973

Structures meunières                                                   144

Structures afforestation et mini-briquettes            3380               

Structures de transport et communications             421

Structures de production                                            533

 

Les suivants apports de la part de professionnels sont prévus :

 

Audit final indépendant. Contrôle les activités du conseil de révision des comptes.

 

Conseil indépendant de révision des comptes. Formation à réaliser. Formation indicative : un ancien directeur du cour des comptes (par exemple) (président) ; le réviseur des comptes de la ONG  (nom); (éventuellement) une personne nommée par l’organisation des ONG en  Burkina Faso; une personne nommée par les ONG de la Région du Boucle de Mouhoun;  un représentant du Ministère du Développement Rural ; un représentant du Ministère des Finances. En principe les membres sont honoraires sauf le président, payé directement des bailleurs de fonds ou d’autres sources de financement externes au projet.

 

Le conseil peut avoir pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.

 

La coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» responsable de la rédaction et présentation du projet ; seul responsable devant les bailleurs de fonds et devant le conseil indépendant de révision des comptes et de l’auditeur final. Elle est seule responsable des contrôles et vérifications systématiques sur la réalisation du projet. Elle s’agit d’un rôle de contrôle permanent «parlementaire » exercé sur place. Pour ce travail dispose-t-elle d’un directeur exécutif, d’un économiste – gestionnaire, d’un sociologue, et d’un secrétariat. [Adapter selon les exigences]

 

Coordonnateur ; seul responsable soit  «le gouvernement » de l’exécution pratique du projet. Il répond à la coopérative «Projet Vivons Tougan (Exécution)» 

 

Consultant général : responsable devant le coordonnateur de la réalisation des principes nouveaux de développement intégré introduits avec ce projet

 

Spécialiste: Ateliers de capacitation selon les principes du sociologue Brésilien Santos de Morais. (Au cas de disponibilité selon le programme du projet)

 

Spécialiste: Cours de éducation à l’hygiène

 

Spécialiste: Procédés exploitation gisements gypse ; travail en composites gypse ; formes et moules pour produits en gypse ; dessin et construction unités de production articles en gypse

 

5. Durée et plan d’action.

 

La durée de l’action sera de 24 mois.

 

Plan des activités en général, par an, et par trimestre. (2.46 MB).

 

6. Résultats escomptés de l’action.

 

6.1 Impact escompté sur les groupes cibles et les bénéficiaires finaux.

 

(a) la situation des groupes cibles et des bénéficiaires finaux.

 

Tous les habitants (76.740) de la Commune de Tougan auront bénéfice sans exclusion des structures sociales, financières et productives et de service mises en place par le projet, soit :

 

Les résultats minimums directs attendus qui sont automatiquement couverts de ce projet comprennent :

 

Structures sociales.

 

La création de structures sociales commissions réservoir, commissions intermédiaires, commission centrale démocratiques de préférence avec une participation active des femmes .

 

01. 288 clubs de santé communautaires créés et fonctionnels dans la zone du projet; cours permanents d’éducation à l’hygiène auprès de 329 écoles.

02. 288 commissions réservoir à 5-7 membres établies et fonctionnelles, chacune à service de +/- 40 familles (266 personnes).

03. 41 288 commissions intermédiaires à 5-9 membres établies et fonctionnelles chacune à service de 270 familles (1865 personnes).

04. Une commission centrale à 41 membres créée et fonctionnelle à service de la zone entière du projet (11155 ménages; 76.740 personnes).

 

Structures financières pour combattre la crise financière et les épargnes y relatives.

 

05. Une structure coopérative locale d’échange locale SEL-LETS créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

06.  Une structure coopérative de microcrédit sans intérêts créée et fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 45 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

07. Divers coopératives d’achat créées et en fonctionnelle à service des 288 zones de développement local, des 45 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet. (Groupes volontaires d’achat, médicaments, éducation, systèmes PV domestiques etc.).

08. Le fonds des microcrédits concédés sur 10 ans (€ 31.219.696) épargne €  1.560.098 environ d’intérêts par an.

 

Structures de sécurité sociale.

 

09. Un système de sécurité sociale  est créé et en fonctionnel à service des 288 zones de développement local, des 41 zones de développement intermédiaire, et de la zone entière du projet.

 

Eau et l'assainissement et épargnes y relatives.

 

10. Un système individuel d’assainissement installé dans chacune des 11.155 habitations et dans les lieux publics et les écoles.

11. 104 forages à plusieurs pompes forés et équipés d’une installation à trois unités de pompage manuel et d’une aire de lavage. Bénéfice des aires à lavage   4 heures/femme par semaine = +/- €  693.756 par an.  

12. 288 systèmes de pompage solaire PV à haute pression, chacun à service de +/- 40 familles (266 personnes) fournissant de l’eau potable saine sur toute la zone du projet dans tous les circonstances prévisibles.

13. 288 réservoirs à eau chacun installé dans un radius de 150 m. des habitations des usagers. Bénéfice moyen de corvée 1 femme/heure par jour, soit €  1.500.000 par an pour € 1.217.092 par an.

14. 11.115 systèmes domestiques de récolte de l’eau pluviale un système produit localement et installé pour chacun des habitations individuelles dans la zone du projet.

15. Un système efficient de drainage des eaux pluviales installé et en fonction des 288 centres habités.

16. +/- 1000 réservoirs à 15m3  pour la récolte de l’eau pluviale installés sur les terrains agricoles pour la micro-irrigation.

 

Recyclage des urines, de l'excréta et des ordures solides (assainissement) et les épargnes y relatives.

 

17. (288) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets établis et en fonction au niveau des commissions de développement local.

18. (41) systèmes pour la récolte et recyclage des déchets établis et en fonction au niveau des commissions intermédiaires de développement.

19. Un système pour la récolte et recyclage des ordures établi et en fonction au niveau du projet.

20. Épargne des coûts des engrais. Un moyen de 550 kg d’urine et 51 kg de fèces par personne par an, avec une production totale de 4550 gr, d’azote et 548 gr of phosphore. Équivalent de 275 tonnes d’urée et 275 tonnes d’engrais  NPK 15 :15 :15 par an pour une valeur de € 217.000. La production locale des engrais à partir du recyclage des urines et des fèces suffit à couvre la production de tous les aliments sont les habitants ont besoin, en leur assurant une nourriture variée. Il n’y a aucun travail supplémentaire à l charge des femmes.

 

 Facilités à faveur de la santé et les épargnes y relatives.

 

21. 288 Infermières locales fournies d’habitation, en fonction (et éventuellement payées) au niveau du développement local.

22. 41 Centres médication pour médecins construits au niveau intermédiaire, et en fonction selon la disponibilité de personnel qualifié.

23. Plan rédigé pour la construction et mise en œuvre d’un hôpital de base au niveau du projet. Construction, entretien, et quelques services dans le cadre du système de monnaie locale établi.

24. Réduction des frais de traitement médical traitement pour maladies portées de l’eau, 50% de la population (25.000 partie de 50.000) au moins une fois par an  par le coût moyen pour les médicaments et pour le médecin €  20 = 38.370 x    20 = €   767.400.

25. Augmentation de productivité due à la réduction de l’incidence des maladies portées de l’eau :  50% de la population adulte (50% de 50.000)  x  dix jours par an  x revenus € 3 par jour = 25000 x 10 x 3 = €  750.000.

26. Réduction du 50% de l’incidence de la malaria, (soit 40% de la population a moins une fois par an) à travers le drainage des eaux de superficie, l’utilisation des moustiquaires, les cours d’éducation à l’’hygiene etc.  Réduction du 50% des frais pour 40% de la population au moins une fois par an, soit  50% des frais moyen d’un traitement anti-malarique pour (€  10 per case)  soit 15.348 personnes x coût moyen du traitement anti-malarique € 10 = 15.348 x  € 10  = € 153.800

27.  Augmentation de la productivité due à la réduction de l’incidence de la malaria : 10% ode la population adulte (soit 10% of 50.000 ou  5.000 adultes)  x 10 jours x revenu de €  3 par jour = 5000 x 10 x 3 = €  150.000.

28. Réduction des frais de la transportation urgente de malades à l’hôpital de [lieu]  (louage d’une voiture  € 38 par fois,  payé par  collecte parmi tous les membre de la famille du patient) ; 10% de la population 50.000 au moins une fois par an,  soit €  38 x 7.646 = €  290.548.

29. 41 ambulances à vélo construites localement  avec personnel, une pour chaque commission intermédiaire de développement.

30. 3 voitures à ambulance qui fonctionnent sur le bio-fuels produits localement au niveau du projet.

 

Éducation : structures.

 

31. 288 Écoles élémentaires construites au niveau de commission de développement local et fournies d’enseignants.

32. 41 Écoles secondaires construites ai niveau de commission intermédiaire et fournies d’enseignants.

33. Une école métiers construite au niveau du projet et fournie d’enseignants.

34. Un cours universitaire préparatoire au niveau du projet et fournie d’enseignants

35. 288 écoles élémentaires, 41) écoles secondaires, 1 école métiers et(1 facilité de cours préliminaire équipées de structures d’éclairage photovoltaïque.

36. 288 salles d’études construites au niveau des commissions réservoir.

37. 288 salles d’études équipées d’éclairage photovoltaïque.

38. 288 cours permanents du soir à faveur des adultes (surtout des femmes) fournis d’enseignants et en fonction.

 

Foyers de cuisine améliorés et les épargnes y relatives.

 

39. Au moins 11.155 foyers de cuisine améliorés produits localement, distribués, et en fonction.

40. Élimination de la corvée de bois : 60% des familles (soit 60% de 11.155 familles ou 6.693 familles)  x  4 heures par semaine (soit 40% d’une journée à dix heures de travail) x revenu €  3 par jour, soit €  1,20 par semaine par famille. €  1,20 par semaine x 6.693 femmes = €  8031 par semaine, soit €  472.000 par an.   

41. Réduction des frais  d’achat de bois à chauffe pour la cuisine(ou une source alternative) :  60% des familles (soit 60% de 11.155 soit 6.693)  x  4 heures corvée par semaine (soit 40% d’une journée de travail de 10 heures) x  revenu € 3 soit € 1,20 par semaine x 6.693 femmes = € 8.031 par semaine, soit € 417.643 par an.  

42% des familles (soit 40% de 11.155 soit 4.462). Pour le bois en ville [centre plus grand], une famille de 7 personnes consomme environ 500 CFA   ( +/- € 0,75)  de bois par jour. Réduction 65% à travers l’utilisation des foyers améliorés + Cfa 325 (soit € 0,50) par famille par jour. 4462 familles x € 0,50 x  365 = € 814.000.

43. Reforestation “automatique” 6.5 kg (partie de l’utilisation de 10 kg de biomasse par famille par jour porte à une épargne en bois de :  6.5 kg (épargnes bois de chauffe) x 11.155 familles x 365 = 26.500 tonnes par an @ valeur à pied de bois à pulpe € 7.5 par tonne = € 198.750 par an. Pour détails voir structures pour l’adaptation aux changements climatiques, reforestation, conservation et écologie.

 

Agriculture et la sécurité alimentaire et les épargnes y relatives.

 

43. 288 pépinières établies au niveau des commissions réservoir et en fonction.

44. 41 pépinières établies au niveau des commissions intermédiaire et en fonction.

45. Réduction des frais du traitement de personnes souffrant la faim, ou du à l’hygiène inadéquate, ou causés par la fumée à l’intérieur et à l’extérieur des habitations : 25% de la population au moins une fois par an x  un coût moyens pour médicaments et médecins     20 = 19185 x    20 = €   383.700.

46. Réduction du 80% des frais d’importation des aliments dans la zone du projet. Les frais moyens par famille sont +/- €  2,20 par jour, dont  80% monte à    1,75.    1,75  x 11.155 familles x 365 =    7.125.500 par an.

47. 288 Facilités pour le stockage des aliments construites au niveau de chaque commission réservoir avec personnel et en fonctionnelles.

48. 41 Facilités pour le stockage des aliments construites au niveau intermédiaire avec personnel et en fonction.

72. 1 Coordonnateur central gestion stockage aliments.

49. La valeur des bénéfices alimentaires de la plantation de 600.000 arbres à fruit  ou à noix, 400.000 plantes de bambou (pour pousses de bambou et utilisation générale),  1.440.000 arbres de Moringa (feuilles « à épinards » comestibles), afforestation à espèces traditionnelles 1.200.000 arbres.

50. 41 Banques de semences créées et en fonction a niveau des commission intermédiaires.

51. Une banque de semences créée au niveau du projet et en fonction.

 

Meuneries et épargnes y relatives.

 

52. 288 meuneries manuelles établies et en fonction à niveau local de développement.

53. Épargne de temps des femmes et jeunes filles pour la préparation des aliments sur une base typique de 2 heures par ménage par jour. Épargne 1,5 heures par ménage par jour, soit 15% d’un revenu de € 3 par jour de travail à 10 heures, ou  € 0,45 par ménage par jour.  € 0,45 par jour x 11.155 ménages x 365 days =

€ 1.832.000.

 

Activités agro-forestières et biomasse pour la production de mini-briquettes pour les fourneaux améliorés.

 

54. 576 contrats pour la fourniture de biomasse pour la production des mini briquettes pour les foyers et en cours d’exécution.

55.  Un projet démonstration pour le reforestation et parc naturels utilisant des espèces natives établi et en cours d’exécution. 1.200.000 arbres (400 arbres par hectare sur 3.000 hectares) plantés et entretenus jusqu’au point naturel de leur survie autonome.

56. 288 initiatives au niveau de développement local de plantage distribué d’arbres à fruit et à noix et équivalent en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de 15 hectares par initiative à  200 arbres par hectare (3000 arbres) , soit 600.000 arbres au niveau du projet entier.

57. 288 initiatives au niveau de développement local pour les plantations de bambou sur le prairies ou terres de récolte planifiées et en cours de mise en œuvre. Superficie moyenne de  hectares par initiative à 2000 plantes par hectare, soit (1400) hectares et 400.000 plantes au niveau du projet entier.

58. 288  activités agro-forestières à petite échelle – plantations à démonstration et à utilisation exclusivement locale, y comprises les plantation de Moring sur les terres marginales.  Superficie moyenne 12 hectares par initiative avec 600 arbres Moringa par hectare, soit 7200 arbres par initiative, soit (2400 hectares et 1,440.000 arbres plantés et entretenus au niveau du projet.

59. 288 activités pour la plantation, récolte et distribution d’huile de Jatropha. Superficie moyenne par activité 7,5 hectares à 1750 arbres par hectare, soit 13.000 arbres par commission réservoir, soit 1500 hectares plantés et 3.500.000 arbres au niveau du projet.

 

Éclairage photovoltaïque à faveur des études ; éclairage et réfrigération dans les cliniques et les épargne y relatives.

 

60. 288 Systèmes éclairage à 200 Wc un système installé dans chacune des 288 écoles élémentaires au niveau local de développement.

61. 288 Systèmes éclairage à 200 Wc un système installé dans chacune des 288 salles d’études au niveau local de développement.

62. 41  Systèmes éclairage à 400 Wc un système installé dans chacune des 41 écoles secondaires au niveau intermédiaire de développement.

63. 41  Systèmes éclairage à 400 Wc un système installé dans chacune des 41 cliniques au niveau intermédiaire de développement.

64. 41  Systèmes de réfrigération à 400 Wc pour vaccines et médicaments un système installé au niveau intermédiaire de développement.

 

Transport et communications.

 

65.  500 km de sentiers à piétons et à vélos bordés d’arbres posés et en utilisation.

66. 288 unités de radiotéléphone ou équivalent établies et fonctionnelles au niveau de commission réservoir.

67. Une station radio locale établie, avec personnel, et fonctionnelle.

 

Unités de production.

 

68. 4 unités coopératives de production d'articles en composites de gypse construites et opératives.

69. 41 unités coopératives pour la production des mini briquettes pour les foyers construites et opératives au niveau de développement intermédiaire.

70 Une coopérative pour l’installation et l’entretien des services de fourniture en eau potable établie et opérative.

71 Unité production  600.000 litres par an d’huile de 288 activités pour la récolte et distribution d’huile de Jatropha à partir de la sixième année suite à la semaison. Épargnes €  550.000 par an.

 

 (b) les responsabilités et capacités techniques et de gestion des différents groupes de parties prenantes ou partenaires .

 

Pas applicable.

 

(c) La situation AVEC L’ACTION par rapport à la situation SANS L’ACTION.

 

Niveau actuel des services (situation sans l’action).

 

Le taux d'accès de la population pour les structures d'assainissement en milieu rural en Burkina Faso est très bas. La situation dans la zone du projet est encore moindre. Dans la pratique, il manque de structures sanitaires. Les habitants disposent de leurs urines et excréta à l’air libre.

 

L'évacuation des eaux usées domestiques constitue un problème d'assainissement;  le taux de disponibilité est presque nul dans la zone de projet. Cela veut dire que les eaux des douches, les eaux usées ménagères avec les urines sont répandues dans la nature. Notons que dans les villages les plus grands, les puisards mal construits élèvent des moustiques et autres vecteurs des maladies.

 

Cette déficience des mesures adéquates d'assainissement conduit à un mode de transmission à partir des excréta des maladies diarrhéiques dont le choléra et les parasitoses intestinales.

 

Le projet prévoit la construction locale avec l'installation généralisée de systèmes sanitaires à compostage à sec complets en composites de gypse, dans le cadre du système monétaire local à établir. Les structures prévues sont soit individuelles, soit collectives pour les écoles, les centres de santé, les marchés et les autres lieux publics.

 

La situation de l’hydraulique dans la zone du projet est dramatique.

 

Le problème d'eau se pose avec acuité  tant en milieu urbain (Tougan) que rural. Dans certains villages de véritables structures de fourniture en eau n’existent point.

 

Dans la zone du projet il y a seulement  (nombre) châteaux d'eau  (nombre) (La capacité de ces réservoirs reste variable et insuffisante.)  La fourniture d'eau dans les écoles et les centres de santé serait à envisager pour la pratique d'une bonne hygiène.

 

L'hydraulique villageoise : dans les villages de la préfecture les habitants parcourent de longues distances à la recherche d'eau et encore d'une qualité douteuse, ce qui les rend malades. Les conséquences qu'encourent les consommateurs sont nombreuses.

 

La consommation totale moyenne d’eau est autour de 30 litres/personne/jour.

 

Tous les problèmes traditionnellement liés à une qualité inacceptable d’alimentation en eau dans les pays pauvres y sont présents, à dire de nombreux cas de décès liés à l’eau, saisonnalité de la fourniture, distance et mauvaise implantation, distance moyenne de plusieurs kilomètres du centre des lotissements jusqu’aux points d’eau, le temps moyen passé par jour et par ménage pour aller chercher de l’eau.

 

L'eau achetée aux revendeurs coûte en moyenne (montant) (Euro) le seau de 15 litres; le tarif n'est guère accessible aux familles pauvres qui recourent aux sources naturelles contaminées, là où elles existent.

 

Personne dans la zone du projet n’a accès actuellement aux « services de base » pour l’eau potable ou l’assainissement hygiénique au sens des buts pur le Millennium.

 

Les informations au niveau local de la situation Eau et Assainissement proviennent des observations directes sur site.

 

La croissance de la population dans la zone du projet est 1,6% par an.

 

Sans le projet est-il  improbable que la situation de l’approvisionnement en eau et d’assainissement des communautés cibles puisse s’évoluer à l’avenir.

 

D’autres initiatives alternatives, ne sont pas actuellement prévues.  

 

La  situation « avec l’action »

 

La situation actuelle de l’approvisionnement en eau et de l’assainissement dans les communautés cibles sera améliorée par moyens de l’alimentation en eau potable saine, d’une structure complète d’assainissement écologique, de la formation de Clubs d’Hygiène et de cours d’éducation à l’ hygiène aux écoles, et des structures pour la récolte d’eau pluviale à fin que les familles aient une très bonne qualité d’eau pour leur utilisation personnelle, et une quantité suffisante d’eau pour leur utilisation domestique générale. Les services sont mis à la disposition de la population entière. Les femmes et les filles ne doivent plus faire la corvée. La gestion autonome des structures reste en main des populations elles-mêmes. Les structures sont mises en exécution dans le cadre d’un système stable, coopératif, sans intérêts et sans inflation de structures financières locales créées par le projet.

Le niveau de consommation d’eau potable saine par habitant est prévu en 25 litres par personne par jour. Un service de réserve d’alimentation en eau potable saine, également pour 25 litres par personne par jour, est disponible au niveau des forages qui sont fournis de groupes triples de pompes manuelles. La récolte de l’eau pluviale (25 litres par personne par jour) est prévue au niveau des 11.115 ménages à couverture des besoins additionnels en eau pour les utilisations personnelles. Le besoin en eau des familles est d’ailleurs réduit à travers de l’utilisation des systèmes d’assainissement éco-sanitaires à compostage à sec.

Grâce au projet, tous les 76.740 habitants de la Commune de Tougan obtiendront un accès aux «services de base» en eau potable et pour l’assainissement hygiénique conformément à la définition des buts du Millénaire en ce qui concerne l’approvisionnement en eau et l’assainissement.

Au cours de la première année de la mise en œuvre du projet créera-t-on les structures sociales et financières locales nécessaires à la réalisation des structures productives et d’installation des services. Les structures en eau potable au niveau des forages seront disponibles à distance de 15 mois environs. Les structures physiques au niveau des réservoirs seront disponibles à distance de 18 mois environs. L’installation des structures de la récolte d’eau pluviale commencera à distance de 21 mois environs. L’installation des structures d’assainissement au niveau des ménages commencera  à distance de 18 mois environs.

Au cas de la réussite du projet, prévoit-on l’adoption des concepts au niveau national. La couverture national en Burkina Faso signifie l’introduction de 270 de ces projets, à un coût total national de € 1.500.000.000). Tous ces projets pourraient être réalisés avant l’an 2018. À couverture du 100% de la population nationale.

L’éventuelle ultérieure extension des services mis en place du projet reste une décision des populations elles-mêmes, responsables de leur gestion. En principe, l’alimentation en eau auprès des réservoirs peut être augmentée du 30% à coût additionnel très faible n’ajoutant que 100 Wc de panneaux solaires aux systèmes solaires existants installés pendant l’action. Dans la plupart des cas, pourrait-on aussi installer un système réservoir additionnel (pompe solaire, panneaux, tuyau de refoulement, réservoir)  dans un forage existant.  La construction d’habitations nouvelles sera accompagnée automatiquement par  l’installation de structures d’assainissement et de récolte d’eau pluviale. Les concepts suivis sont flexibiles. Ils peuvent être adaptés, à très faible coût à toute situation nouvelle qui se puisse présenter.

 

(d) Décrivez le plan de suivi détaillé que le projet entend établir pour surveiller les indicateurs.

 

Voir le tableau des indicateurs (surtout WASH –Eau, assainissement et éducation à l’hygiène).

Voir le cadre logique du projet.

Voir la protection des intérêts des bailleurs de fonds.

Voir la structure de contrôle des comptes.

Voir schéma des structures d’audit.

 

Les suivants apports de la part de professionnels sont prévus :

 

Audit indépendant.

 

Conseil indépendant de révision continue des comptes, à sept membres. Le conseil peut avoir pouvoirs d’investigation, et prendre vision en tout moment des documents du projet.

 


Sommaires et descriptions du projet.

Informations utiles aux bailleurs de fonds.

La table complète des matières.



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