ONG Stichting Bakens Verzet (Une Autre Voie), 1018 AM Amsterdam, Pays Bas.

 

                                                                                    01. Cours e-learning : Diplôme de Développement Intégré (Dip. Dév.Int)

 

Édition 03: 12 Septembre, 2009

 

Tekstvak:         Trimestre 3.

 

 

 

Tekstvak: SECTION C : LE MODÈLE.

 

 

 

Valeur attribuée : 05 points sur 18

Travail prévu : 125 heures sur 504

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

                            [Valeur 03 points sur 18]

[Travail prévu : 85 heures sur 504]

 

Les points ne sont attribués qu’après le complètement réussi de l’examen consolidé pour la Section C : Le Modèle.

 


 

Bloc 8 : Les aspects économiques.

 

Sect. 1 : Les frais des projets.[40 heures]

 

01.  Introduction générale. (02 heures)

02. Schéma général des structures financières.(02 heures)

03. Une analyse brève du bilan. (02 heures)

04. L’organisation du bilan. (02 heures)

05. Description des contributions locales. (02 heures)

06. La manière de calcul  des contributions locales. (02 heures)

07. Le rapport entre les monnaies locales et les monnaies formelles.(02 heures)

08. Le bilan. (02 heures)

09. Le bilan en forme indiquée des bailleurs de fonds. (02 heures)

10. Les dépenses annuelles (bilans par an). (02 heures)

11. Les dépenses par trimestre. (02 heures)

12. Les spreadsheets in Excel pour la préparation du bilan.(02 heures)

13. La durabilité du système.(02 heures)

14. La passation des marchés. (02 heures)

15. Le système bancaire et les limitations à l’autonomie du coordonnateur.(02 heures)

16. Les structures d’audit. (02 heures)

17. La protection des intérêts des bailleurs de fonds.(02 heures)

 

 

Section 1 rapport :06 heures.

 


 

Sect. 1 : Les frais des projets.[40 heures]

 

01.  Introduction générale. (02 heures)

 

Aspects financiers.

 

Les concepts financiers introduits du modèle présentent des aspects innovateurs. Les coûts en monnaie formelle, essentiellement ceux des pièces détachées pour certaines structures, sont couverts en phase de gestion par les contributions mensuelles en monnaie formelle des familles dans le fonds local de développement. Le fonctionnement de ce fonds est décrit dans les documents des projets où il est présenté aussi graphiquement. Les frais de gestion et des services d’entretien des structures créées sont couverts dans le cadre des systèmes des monnaies locales mis en place. L’argent local roule localement ; il est référé à la perception de la valeur d’une heure de travail. Il y a toujours un fort élément de contrôle social sur les travaux et les services effectués. En principe, le montant des frais de gestion et d’entretien exprimé en monnaie locale n’a pas trop d’importance.  Pour pendre un exemple plutôt improbable, le travail d’une ou plusieurs coopératives de 12 personnes travaillant à plein temps sur l’entretien des infrastructures pour l’eau potable représente un débit d’une heure de travail par an dans le cadre du système de monnaie locale établi pour chacun des (35000) adultes dans chaque zone du projet.

 

Pour voir les aspects d’assurance sociale intégrés dans les projets, référez-vous structures à trois niveaux de sécurité sociale de la section 2 les structures sociales du quatrième bloc les structures à créer.

 

Les paiements effectués par les familles dans le Fonds Coopératif de Développement Local de leurs projets montent à Euro 3 par famille de cinq personnes par mois, à augmenter d’habitude à Euro 0,75 par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération. À travers les différents services mis à leur disposition par le projet, le montant des épargnes effectuées devrait résulter supérieur à la contribution mensuelle faite. Voir à cet égard les épargnes possibles sur les frais actuels des familles pour l’eau ou pour le bois à cuisine. Voir les possibilités mises à la disposition des habitants à travers des structures sociales et financières créées par le projet. Voir l’ élimination des intérêts des micro -crédits et des monnaies locales introduites.

Le bilan de chaque projet contient les détails complets de la gestion financière des structures. Pour tous les services, une contribution de Euro (0,60) par personne par mois par 50.000 donne une contribution totale de Euro (360.000) par an. On n’a besoin que de Euro (100.000) en monnaie formelle pour la gestion du système. La partie restante des contributions mensuelles est recyclée de façon continue pour des micro -crédits sans intérêts. À distance de dix ans ce fonds important montera (compte tenu de la hausse à Euro (0,75) par personne suite aux premiers 4-5 ans d’opération) à un chiffre d’au moins Euro (3.750.000) compte tenu aussi d’un éventuel remboursement des crédits initiaux mis à disposition à financement des activités productives. En même temps chaque famille aura reçu moyennement au moins Euro (2.600) en micro -crédits sans intérêts à financement de l’augmentation de la propre productivité.

Le rapport entre revenus et frais (en monnaie formelle), selon les concepts appliqués au Modèle ne peut qu’être positif, à différence des principes financiers traditionnellement adoptés pour les projets internationaux de développement. Dans ce sens, le projets aux termes du  Modèle sont implicitement durables. 

 

Description des ressources.

 

Les principes appliqués à l’exécution des projets individuels suivent deux lignes directrices.

La première en est que les fonds en monnaie formelle (Euro) demandés sont destinés, sauf pour les phases initiales de l’exécution, exclusivement à l’achat de biens et de services qui ne sont pas disponibles localement. Par exemple pour l’achat des systèmes de pompage solaire et des panneaux photovoltaïques nécessaires. Les populations locales donnent elles-mêmes exécution à la plupart des travaux et des services nécessaires pour la réalisation de leurs projets. À fin de créer les structures leur permettant de réaliser ces travaux et services, participent-t-elles à une série d’ateliers Moraisiens.

 

Pour informations sur les ateliers Moraisiens référez-vous à l partie 2. Les ateliers Moraisiens de la  Section 1. Justification de l’ordre de séquence de la création des structures du quatrième bloc les structures à créer.

Pendant ces ateliers, les populations développent elles-mêmes les structures dont elles ont besoin. ‘Elles deviennent elles-mêmes les structures’. Leurs travaux et services, estimés en bien (3.400.000) heures de travail au cours de l’exécution d’un projet typique, sont effectués dans le cadre des systèmes de monnaies locales mises en place. Ces heures de travail sont traduits en Euro à un taux de Euro 3 par journée de huit heures de travail, produisant une contribution typique locale directe de Euro (1.250.000) environ, soit 25% environ de la valeur du projet en question. Le bilan du Modèle donne pleine justification aux heures de travail nécessaires à chaque volet de l’action.  Les (3.400.000) heures de travail représentent une véritable mobilisation des populations locales, dont le 10% (soit 4.000 personnes environ) trouvent une occupation utile permanente.

La deuxième des deux lignes directrices est que, sauf pour l’établissement des toutes premières structures jusqu’au moment de la création de celles financières locales, on doit créer les structures de gestion avant de pouvoir dépenser les fonds en monnaie formelle disponibles au projet. Sans la présence des structures sociales et financières locales, aucun investissement en monnaie formelle, par exemple pour les structures en eau potable, ne peut avoir lieu. Car l’on  n’a pas encore établi des structures monétaires locales pour payer les travaux qui y sont nécessaires.

Par exemple, on ne peut commencer l’installation des pompes solaires pour l’alimentation en eau potable distribuée que quand on dispose des réservoirs nécessaires. On ne peut construire les réservoirs que quand les unités de production d’articles en composites de gypse sont en place. On ne peut construire les unités de production des réservoir qu’après l’institution  des systèmes  financières locales. On ne peut former les systèmes financières locales qu’après la formation des structures sociales locales qui assurent la participation des femmes. On ne peut s’assurer de la pleine participation des femmes qu’après la formation des Clubs d’Hygiène, qui constituent une plate-forme pour la participation des femmes.

 

Pour détails sur l’ordre de séquence suivi voir la section 1 Justification de l’ordre de séquence de la création des structures du quatrième bloc les structures à créer du cours.

Le rôle de l’ONG responsable de l’exécution de chaque projet individuel reste, malgré quelques indications des lignes directrices de beaucoup de bailleurs de fonds, essentiellement celui du contrôleur à temps continu de l’exécution. L’exécution est mise en main à un coordonnateur indépendant . Les habitants travaillent à travers les structures sociales, financières et productives qu’ils constituent dans les premières phases de leurs projets. Ils suivent les indications du seul coordonnateur et d’un consultant, auteur des concepts, mis à disposition des projets pour le seul pro -diem prévu de la UE  pour le pays en question. Sur quelques aspects techniques spécifiques fait-on appel à un seul spécialiste. 

 

Rapport entre activités et résultats prévus.

 

Les projets individuels dans leur totalité coûtent moins, en monnaie formelle, d’un quelconque de ses nombreux éléments suivant les méthodes de financement et exécution traditionnelles. Le bilan typique prévoit l’exigence de faire des forages plutôt profonds sur tout le territoire des projets. Dans d’autres situations, ferait-on des puits à main dans le cadre des systèmes monétaires locaux, et les coûts en monnaie formelle seraient encore plus réduits.

Toutes les structures sociales, financières et productives mises en place pendant les projets individuels permanentes. Elles permettent aux habitants de prendre initiatives pour l’augmentation de la productivité et de la qualité de leur vie. À part un financement d’au moins Euro (2.600) de micro -crédits sans intérêts (en monnaie formelle) par famille tous les dix ans, les systèmes à monnaie locale donnent la possibilité aux habitants de faire tout ce qu’ils veulent, et de faire une  contribution  forte à l’élimination rapide du chômage.

Les projets prévoit la fourniture de 25 litres par personne par jour d’eau potable saine; ainsi qu’un système de réserve auprès des forages à capacité également de 25 litres par personne par jour d’eau potable saine, et des structures de récolte et stockage d’eau pluviale non potable aux niveaux des 10.000 ménages dans la zone du projet. Le but est de garantir la fiabilité des services pendant toute l’année et de réduire les exigences de consommation d’eau à travers l’introduction de structures éco -sanitaires pour les urines et les fèces au niveau des 10.000 ménages. On prévoit en plus des aires de lavage auprès des forages. On arrive ainsi à assurer soit l’amélioration de la qualité de l’eau, soit l’amélioration de la quantité d’eau, soit le recyclage de l’eau, soit l’amélioration de la fiabilité de l’alimentation en eau mises à disposition des ménages.

La corvée d'eau dans la zone du projet est la tâche réservée aux femmes et aux enfants à longueur de journée souvent sur 2 à 5 km dans les villages. L’installation des réservoirs à eau potable en principe à maximum 150 mètres des habitations comportera une forte réduction du temps consacré à la corvée de l’eau et des risques qui y sont attachés.

On pense que le dix pourcent des causes de mortalité infantile dans la zone du projet sont imputables aux maladies diarrhéiques. (Et la dracunculose, la schistosomiase provenant d’eau de boisson contaminée), reprennent actuellement du terrain en concurrence avec le paludisme, première cause de consultation des centres de Santé. La réduction des risques de maladie et de décès liés aux maladies hydriques est assurée pas seulement à travers la qualité de l’eau et des systèmes d’assainissement mises à disposition, mais aussi à travers les cours d’éducation à l’hygiène pour les femmes et aux écoles. Ces cours couvrent aussi des aspects d’ hygiène domestique tels la propreté des récipients à eau et des articles de quincaillerie de cuisine.

Pour détails relatifs à la santé des habitants référez-vous à la partie 10. Structures de santé dont à la section 5 les structures de service du quatrième bloc les structures à créer.

 

Quelques aspects financiers spécifiques.

 

Toutes les structures sociales, financières, productives et de service mises en place sont entièrement autonomes et autogérées par les habitants. Les fonds en monnaie formelle accumulés dans le Fonds Coopératif de Développement Local de chaque projet couvrent l’extension et le remplacement futur des investissements en compte capital faits ainsi que tous les frais de gestion et d’entretien soit en monnaie formelle soit en monnaie locale. Les concepts appliqués ne suivent aucun principe politique et financier existant sauf celui d’une gestion responsable et honnête des biens et des intérêts communs publics.

Tous les habitants ont toujours accès à tous les services. Il n’y ont pas de diverses catégories de bénéficiaires ni des divers niveaux de service.

Le niveau de consommation d’eau potable saine par habitant est prévu en 25 litres par personne par jour. Un service de réserve est disponible au niveau des forages qui sont fournis de groupes triples de pompes manuelles. La récolte de l’eau pluviale est prévue au niveau des 10.000 ménages à couverture des besoins additionnels en eau pour les utilisations personnelles.  Les besoins personnelles en eau des habitants sont en même temps réduits à travers l’utilisation des structures éco -sanitaires  à compostage à sec et le recyclage utile des eaux usées.

 

Tous les coûts en monnaie formelle relatifs à l’eau potable sont couverts par les contributions mensuelles des habitants payées dans le fonds coopératif de développement local. Tous les frais pour la gestion et pour l’entretien des services sont couverts dans le cadre du système financier local mis en place. Tout le monde paye le même tarif.  Des structures à trois niveaux de sécurité sociale de support coopératif (voir section 2 les structures sociales du quatrième bloc les structures à créer) sont mises en place pour aider les familles et les individus qui, cas échéant, ont des problèmes provisoires ou permanents à faire leur paiements, qu’il s’agisse de la partie en monnaie formelle, qu’il s’agisse de la partie en monnaie locale.

Le système ne prévoit pas des redevances d’accès ou des frais de raccordement.

La gestion et l’administration des services sont la responsabilité des commissions réservoir propriétaires des structures. La gestion et l’administration des services au niveau des commissions forages sont la responsabilité des commissions forages  propriétaires des structures. Le rôle de chaque commission est précisément défini dans la documentation de chaque projet et illustré dans les graphiques qui en font partie.

L’entretien des structures reste en principe dans les mains d’une ou plusieurs coopératives par projet individuel établies au cours d’un atelier Moraisien pour l’installation et l’entretien. Les coûts en monnaies formelles des pièces détachées sont couverts du Fonds Coopératif de Développement Local. Les frais des services des Coopératives sont couverts dans le cadre des systèmes des monnaies locales. Les décisions relatives aux extensions aux services et au renouvellement des structures en compte capital sont prises par la Direction Générale de chaque zone de projet nommée par une assemblée centrale à 35-40 membres à leur fois élus par les commissions forage après discussion avec les populations. Toutefois, chaque commission réservoir et chaque commission forage est autonome. Les commissions sont libres de prendre toute initiative relative aux développements dans leur propre zone qu’elles retiendront aux intérêts de leurs membres.

 

Les structures mises en place sont libres de tout impôt ou charge financière à l’exclusion de la contribution mensuelle de Euro (0,60) par habitant (à augmenter à distance de 4-5 ans à Euro (0,75)) payée dans le Fonds Coopératif de Développement Local. Les prix en monnaie formelle des pièces détachées importées dans la zone du projet sont sujets à l’inflation. L’administration permanente centrale du projet, peut proposer des changements au taux de la contribution mensuelle payée pour chaque habitant dans le Fonds Coopératif de Développement Local. Compte tenu de l’augmentation importante de la productivité locale et donc de la qualité de vie dans chaque zone de projet, des augmentations à  la contribution mensuelle sont prévisibles. Elles seront aussi aux intérêts des habitants, car en ce cas le montant mis à la disposition des habitants pour les micro -crédits sans intérêts s’augmentera proportionnellement.  D’autre part les frais des services d’entretien resteront stables à travers les années, car les structures financières locales mises en place sont libres soit d’ intérêts soit d’inflation.

 

Les structures d’assainissement, y comprises celle du recyclage des ordures sont fournies, gérées, et maintenues entièrement dans le cadre des structures financières locales mises en place. Elles sont donc libres soit d’ intérêts soit d’inflation.

 

1. Opinion.

 

Vous êtes promoteur d’un projet individuel  de développement intégré dans votre zone. Vous essayez de convaincre les autorités régionales et nationales des avantages économiques à suivre le chemin du développement intégré pour l’exécution du projet.  Sur deux pages faites votre présentation. Faites une introduction brève, choisissez au moins 5 points clefs et pour faire une comparaison avec les concepts de développement traditionnel. Par exemple, quels seraient les coûts pour achever les objectifs du Millénaire à un à un dans votre zone suivant les concepts traditionnels et ceux d’un projet de développement  intégré ? Terminez avec votre conclusion. N.B. On parle ici de l’exécution du projet.   

 

2. Opinion.

 

Compte tenu des contributions mensuelles en monnaie formelle demandées et des habilités des membres individuels de la population de participer de manière productive dans le cadre du système de monnaie locale à établir, faites une analyse sur 2 pages de l’utilisation prévisible des structures de sécurité sociale dans votre zone. Après une introduction brève, faites une analyse des exigences d’assistance pour le paiement des contributions  en monnaie formelle, et par la suite une analyse des exigences d’assistance pour le paiement de contributions en monnaie locale. Terminez avec une conclusion brève.

 

3. Opinion.

 

La plupart des projets de développement intégré est gérée des populations locales dans le cadre du système de monnaie locale établie, qui est libre d’intérêts et inflation. Sur une page en expliquez les conséquences à long terme pour les populations.  N.B. On parle ici de la gestion permanente des structures du projet.   

 



 Huitième bloc :  Section 1 : Les frais des projets.

  Huitième bloc :  Bloc 8 : Les aspects économiques.


Table matières pour le Diplôme du Développement Intégré  (Dip.Dév.Int)

 Liste des mots clefs.

 Liste des références.

  Schéma du cours.

 Aspects techniques.


 Cours disponibles.

Homepage Bakens Verzet


«L’argent n’est pas la clef qui ouvre la porte au marché mais la clenche qui la barre. »

Gesell Silvio, «The Natural Economic Order »

Version anglaise révisée, Peter Owen, Londres 1948, page 228

 

“Poverty is created scarcity” (La pauvreté est la privation construite)

Wahu Kaara, point 8 of the Global Call to Action Against Poverty, 58th annual NGO Conference, United Nations, New York 7 Septembre 2005.


 

Creative Commons License

 

Cette œuvre est mise dans le domaine public aux termes d’une licence

Creative Commons Attribution-Non-commercial-Share Alike 3.0.